Investir est une chose complexe car de nombreux facteurs entrent en compte. L'investissement est entre autre influencé par le partage de la valeur ajoutée, c'est-à-dire les richesses crées par l'entreprise à partir de ses propres facteurs de production. La valeur ajoutée peut être partagée entre salaires, c'est-à-dire la rémunération versée aux salariés par son employeur, ou entre profit c'est-à-dire les revenus de l'entreprise qui vont permettre de rémunérer ses propriétaires ou qui vont constituer de nouveaux moyens de financement pour l'entreprise.
[...] En effet la part des profits dans la valeur ajoutée a remonté, entrainant avec elle l'amélioration des investissements. Le cas de la France nous prouve donc qu'un partage équilibré des salaires et du profit dans la valeur ajoutée favorise l'investissement. D'autant plus que les entreprises trouvent un intérêt à cet équilibre. Elle le favorise même. Les entreprises n'ont pas intérêt à fixer des salaires trop bas car les salariés se retrouveraient ainsi avec un pouvoir d'achat plus faible, de ce fait ils consommeraient moins, la demande baisserait, la production serait moins importante et ainsi les bénéfices de l'entreprise seraient plus faibles. [...]
[...] De ce fait, le partage de la valeur ajoutée ne serait plus équilibré ; la part réservée aux salaires serait plus importante que celle réservée aux profits, ce qui aurait une influence directe sur l'investissement. L'investissement est donc influencé par le partage de la valeur ajoutée si celle-ci arrive à trouver un juste équilibre entre salaires et profit. Cependant, il serait faux d'imputer les fluctuations de l'investissement au seul partage de la valeur ajoutée. D'autres facteurs entrent en compte. L'investissement résulte avant tout d'un climat favorable réunissant tous les facteurs qui l'influence. Néanmoins, ces facteurs sont fragiles et une baisse ou une hausse de l'investissement peut rapidement se produire. [...]
[...] Le mécanisme d'accélérateur ne fonctionne cependant que si toutes les capacités de production sont utilisées (TUC). Car par exemple si on a un taux d'utilisation des capacités de 70% alors une augmentation de la demande n'aura aucun effet sur l'investissement. Des salaires trop bas auraient dans une optique de mécanisme accélérateur des conséquences sur l'investissement étant donné que la demande serait plus faible. L'investissement est donc influencé par le partage de la valeur ajoutée puisqu'un déséquilibre entre salaires et profit entraine une baisse de l'investissement. Cependant d'autres facteurs extérieurs à l'entreprise entrent en compte. [...]
[...] Comment le partage de la valeur ajoutée entre salaires et profit influence- t-il l'investissement ? Investir est une chose complexe car de nombreux facteurs entrent en compte. L'investissement est entre autre influencé par le partage de la valeur ajoutée, c'est-à-dire les richesses crées par l'entreprise à partir de ses propres facteurs de production. La valeur ajoutée peut être partagée entre salaires, c'est-à-dire la rémunération versée aux salariés par son employeur, ou entre profit c'est-à-dire les revenus de l'entreprise qui vont permettre de rémunérer ses propriétaires ou qui vont constituer de nouveaux moyens de financement pour l'entreprise. [...]
[...] Le partage de la valeur ajoutée doit être équilibré entre salaires et profit. Cependant un partage équitable n'est pas suffisant pour encourager l'investissement, le taux d'intérêt est également un facteur capable de freiner ou d'encourager l'investissement. L'un des acteurs principaux dans l'influence de l'investissement reste l'Etat. Par ses actions, l'Etat peut encourager ou freiner l'investissement. L'Etat peut décider d'augmenter ou de baisser les taux d'intérêts, ce qui a pour effet d'accroître la demande d'investissement ou au contraire la diminuer. De même l'Etat a un rôle actif dans la fixation des aides et allocations. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture