Les Trois mondes de l’Etat-povidence, Gosta Esping-Andersen, trois économies politiques, Etat-providence, marché de l’emploi
L'Etat-providence libéral (US, Canada, Australie) répond à une logique d'assistance. Etat-providence peu développé, centré sur les pauvres et n'intervient qu'en complément du marché. Cette focalisation de l'aide sociale sur les plus pauvres entraîne une dualité sociale et une stigmatisation des aidés.
[...] Etat-pro peu développé, centré sur les pauvres et n'intervient qu'en complément du marché. Cette focalisation de l'aide sociale sur les plus pauvres entraîne une dualité sociale et une stigmatisation des aidés. L'Etat-pro corporatiste (France, Allemagne, Italie ) répond à une logique d'assurance. Il repose sur des assurances sociales propres à chaque catégorie de travailleurs. De ce fait, l'influence sur les inégalités est faible. Ces assurances dont les droits sont attribués aux travailleurs entérinent la coupure entre le travail professionnel et domestique favorise le maintient de la famille traditionnelle). [...]
[...] Les trois fomes d'E-pro ont des niveaux différents de démarchandisation. (En s'appuyant sur une mesure des conditions d'accès aux différentes indemnisations, de leur niveaux et de l'éventail des risques couverts) Esping-Andersen affirme que : - L'Etat-pro libéral démarchandise peu : il ne fournit que de faibles allocations à un public restreint. - L'Etat-pro corporatiste ne conduit pas automatiquement à une démarchandisation car les indemnités sont conditionnées à la participation a salariat. - L'Etat-pro social-démocrate est le plus démarchandisant condition que les allocations soient élevées, donc que les indivs aient la possibilité de ne pas travailler). [...]
[...] Les trois types d'Etat-pro ont des conséquences différentes sur l'emploi : - social-démocrate : favorise le travail des femmes et des seniors. - corporatiste : décourage le travail des femmes (par sa politique familiale) et celui des seniors (préretraites) - libéral : neutralité de l'action L'Etat-pro et le plein emploi Depuis 73, aucun Etat-providence n'a réussi à concilier plein emploi et croissance équilibrée (acquise ni au prix de l'accumulaion du déficit de la balance des paiements ou d'un déficit du secteur public, ni au prix de l'inflation. [...]
[...] C'est le modèle qui démarchandise le mieux le travail. La démarchandisation du travail Le capitalisme a fait du travail une marchandise (dès lors que le paiement d'un salaire est la contrepartie du travail fourn)i. La liberté des salariés n'est souvent que fictive : en tant que marchandises, les travailleurs sont remplaçables, aisément licenciés, et atomisés. Les Etats providence ont tous en commun une démarchandisation du travail revendication forte du mouvement ouvrier car cela renforce le travailleur. Objetif : permettre à des individus ou des familles de vivre décemment sans participation immédiate à l'activité productrice. [...]
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