Les théories de la croissance - Jean Arrous

Emmanuel P.

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Les théories de la croissance - Jean Arrous

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Les théories de la croissance, Jean Arrous, croissance économique, révolution industrielle, destruction créatrice, division du travail

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- Avant la RI, quasi-stagnation de l'économie
- La RI a débuté vers 1760 en Angleterre :
. Préparée par 50 ans de révolution agricole : cultures nouvelles, sélection des animaux…
->Augmentation de la population
->Augmentation du revenu agricole
. L'augmentation du revenu agricole a permis l'achat de vêtements
-> Développement de l'industrie textile
. La mécanisation de l'industrie et les améliorations dans l'agriculture se traduisent par une augmentation de la demande de fer -> Entre 1720 et 1760, la consommation de fer en GB s'est accrue de 70%
. Face à la demande de combustible, obligation de remplacer le bois par le charbon.

Sommaire

I. La croissance économique : sa définition au regard de l'histoire économique
A. Le concept de croissance économique au regard de l'histoire de la révolution industrielle
B. Le concept de la croissance économique depuis la révolution industrielle anglaise
C. Phases de la révolution industrielle, évolutions de la productivité et de la croissance économique

II. J.Schumpeter et la « destruction créatrice »
A. Le processus de destruction créatrice
B. Destruction créatrice, croissance et cycles
C. « Le capitalisme peut-il survivre ? »

III. Allyn A. Young (1876-1929) : division du travail et croissance des rendements
A. A.Young : des « variations sur un thème » d'Adam Smith
B. Young et Schumpeter

IV. Harrod (1900-1978) et l'instabilité de la croissance
A. Le taux de croissance garanti
B. Le « fil du rasoir »
C. Le taux de croissance naturel
D. Le « modèle de référence »

V. Solow et la stabilité de la croissance
A. Les origines du modèle: Harrod revu par Solow
B. Le modèle de Solow sans progrès technique
C. Le modèle de Solow avec progrès technique
D. Discussion des résultats du modèle

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Extraits

[...] Selon Young, c'est la quête persistante de marchés qui exerce un rôle directeur dans cette révolution économique permanente La spécialisation croissante des branches Le second aspect de l'analyse de Young est la division du travail entre les branches. Pour lui, la différenciation des branches industrielles a été et demeure le type de changement associé de façon caractéristique à la croissance de la production. (Dans une grande partie de l'industrie, un réseau de plus en plus complexe d'entreprises spécialisées s'est inséré entre le producteur de matières premières et le consommateur final. [...]

[...] - Puis déséquilibre et temps de la récession qui rapproche l'économie d'une nouvelle position d'équilibre. (Cycle à deux phases Deuxième approximation : - Les firmes anciennes réagissent à la situation créée par l'innovation - De nombreuses firmes vont spéculer sur la nouvelle situation en supposant que les taux de croissance qu'ils observent vont continuer indéfiniment. (Cycle à quatre phase : Prospérité, récession, dépression, reprise Troisième approximation : Forte diversité des fluctuations cycliques (Schéma à trois cycles : Kondratief, Juglar, Kitchin - Innovations associées aux trois cycles de Kondratief : 1740-1842 : coton, fer , machine à vapeur 1842-1897 : chemin de fer 1898- ? [...]

[...] : électricité, chimie, automobile Le capitalisme peut-il survivre ? Schumpeter pense que non car il pense trouver dans le crépuscule de l'entrepreneur les causes de l'effritement du capitalisme : l'innovation serait ramenée à une routine, sur commande et dont les résultats seraient déjà prévus. (La croissance provient, selon lui, des impulsions provoquées par les innovations- et non pas d'un accroissement quasi automatique de la population et du capital et ces impulsions se traduisent également par des évolutions cycliques de l'économie. [...]

[...] Le modèle de Solow sans progrès technique Il existe une valeur du rapport capital/travail sur laquelle l'économie se maintient une fois qu'elle a atteint cette valeur : le produit de l'économie croit alors au taux de croissance de la force du travail. Solow s'appuie sur l'hypothèse selon laquelle l'augmentation de l'intensité capitalistique se traduit par une augmentation de la production par tête, mais selon des rendements décroissants. La croissance économique consiste en la seule accumulation du capital à travers la reproduction pure et simple des usines et des méthodes de production existantes. Mais modèle non vérifiée empiriquement à cause de l'influence du progrès technique. [...]

[...] Augmentations considérables de la productivité qui amène la croissance économique : - 1820-1913 : - 1945-1973 : - 1945-1995 : II. J.Schumpeter et la destruction créatrice Le processus de destruction créatrice Dans Capitalisme, socialisme et démocratie, Schumpeter montre que la crainte de la loi de la baisse tendancielle du taux de profit de Marx est effacée par le rôle de la concurrence. Schumpeter montre qu'avec le capitalisme, nous avons affaire à un processus d'évolution. L'impulsion fondamentale qui met et maintient en mouvement la machine capitaliste est imprimée par les nouveaux objets de consommation, les nouvelles méthodes de production et de transport, les nouveaux marchés, les nouveaux types d'organisation industrielle. [...]

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