Compte-rendu de lectures :
- Le capitalisme total de J. Peyrelevade, Ed du Seuil, 2005.
- Trois leçons sur la société post-industrielle de D. Cohen, Ed du Seuil, 2006.
- La société hypermoderne (ces évènements nous dépassent, feignons d'en être les organisateurs) de F. Ascher, Ed de l'Aube, 2002.
[...] Ce ne sont pas ces processus pris isolément qui créent la modernisation mais bien leur rencontre historique. La modernisation de la société a eu comme conséquences directes la naissance et le développement de l'Etat nation, des capitalismes marchand et industriel, ainsi que de nouvelles normes sociales. La situation que nous connaissons aujourd'hui n'est pas post-moderne comme certains l'ont écrit trop vite mais hypermoderne. Elle est en effet davantage due à une radicalisation des causes classiques »qu'à l'apparition de nouveaux phénomènes. Il n'y a donc pas rupture mais continuité. [...]
[...] La conséquence . de moins en moins de responsabilités sociales. Les entreprises détiennent les rennes de l'économie tout du moins en matière d'emplois et les Etats sont impuissants face à des gestionnaires menaçant de retirer leurs fonds de pension si les décisions prises par les dirigeants des entreprises ne sont pas à leur profit. Autre phénomène remarqué qui amoindrit à nouveau le pouvoir de l'état : les fusions d'entreprises. On rachète le concurrent après avoir déjà délocalisé, licencié, réduit les coûts etc. [...]
[...] L'économie cognitive s'appuie de fait sur le développement des NTIC et sur la Nouvelle Economie, qui joue un rôle de plus en plus déterminant dans l'ensemble des activités humaines. Cette économie mouvante est le produit des incertitudes d'une société de plus en plus complexe et ouverte. Elle fait apparaître la nécessité de la mise en place de nouveaux modes de régulation et de sécurisation collective à l'échelle locale et mondiale adaptés à l'extension des libertés individuelles et organisationnelles, à la multiplication des inégalités, des conflits et des risques. [...]
[...] Arguments 1. La fin du capitalisme rhénan : de l'intérêt social à l'intérêt de l'actionnaire Le passage du modèle dit rhénan au capitalisme total décrié par l'auteur symbolise le crépuscule d'un modèle économique de projet transcendant les intérêts particuliers (actionnaires, employés, dirigeants ) au service de l'intérêt général de la société. Avec la disparition de ce modèle, est apparue l'aurore d'une ère où seul l'intérêt des actionnaires régit les comportements économiques, intérêt qui, de manière incontestable, paraît desservir la cause de sociétés perçues uniquement comme génératrices de dividendes et de valeurs liquides à souhait. [...]
[...] L'Europe risque donc d'être concurrencée par les pays émergents pour les produits industriels et distancée par les Etats- Unis dans le domaine immatériel. La nouvelle économie est définie ainsi : le secteur des technologies de l'information et de la communication qui sont le propre de la troisième révolution industrielle Ici, le régime de concurrence pure et parfaite ne peut s'appliquer. Une fois qu'un produit a été élaboré, il coûte peu de le dupliquer. Les coûts fixes sont ceux de recherche et de développement. Pour les amortir, l'entreprise doit obligatoirement bénéficier d'une rente de situation. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture