Exposé consacré à la célèbre formule de l'ancien chancelier allemand H. Schmidt : Les profits d'aujourd'hui sont les investissements de demain et les emplois d'après-demain.
[...] Classiquement, on considère que, lorsque le partage de la valeur ajoutée se fait à l'avantage des entreprises, celles-ci investissent. Les profits vont permettre de réaliser des investissements financés par autofinancement. Le niveau de profit, condition non suffisante de l'investissement Le niveau de profit n'est pas une condition suffisante de l'investissement car se pose le problème des débouchés. Les entreprises ne vont réaliser des investissements que si la demande effective leur paraît suffisante. Par ailleurs, la comparaison entre la rentabilité de l'investissement et la rémunération des placements financiers sera un autre déterminant. [...]
[...] Dans ces conditions, pour accroître leur productivité, les entreprises réalisent des investissements de productivité qui détruisent des emplois. Pour que l'investissement entraîne des créations d'emplois, il faudrait réaliser des investissements de capacités, qui sont déterminés par le niveau escompté de la demande intérieure et extérieure, mais aussi du taux d'utilisation des capacités productives. Conséquences à court terme et à long terme Lorsqu'un investissement est réalisé par une entreprise, il intègre du progrès technique. L'investissement n'est jamais un investissement à l'identique. [...]
[...] La réduction des coûts de production permet de réaliser des gains de pouvoir d'achat qui entraînent la création de marchés plus larges sur lesquels apparaissent de nouveaux besoins, ce qui nécessite de nouveaux emplois. Joseph Schumpeter, quant à lui parle de destruction créatrice (Conclusion) La relation entre profit, investissement et emploi s'avère complexe. L'enchaînement vertueux décrit par le chancelier Schmidt se trouve, dans certains cas, contredit par les faits. Le cas de la France est, à ce sujet, intéressant, puisque des taux de profit élevés des entreprises et un chômage important ont pu coexister. [...]
[...] Schmidt : Les profits d'aujourd'hui sont les investissements de demain et les emplois d'après-demain (Introduction) [Accroche] Avec un taux qui se situe entre et de la population active, le chômage reste l'une des préoccupations majeures de notre pays. Comment résoudre ce problème aux conséquences économiques et sociales multiples et préoccupantes ? Dans les années 70, après le début de la crise économique et alors que le fléau du chômage commençait à gangrener les économies développées, le chancelier allemand Helmut Schmidt lançait sa formule devenue célèbre : les profits d'aujourd'hui sont les investissements de demain et les emplois d'après-demain [Définitions] Avec la crise, le niveau de profit qui résulte de l'excédent des recettes sur les coûts s'érodait et pesait sur les investissements des entreprises qui correspondent aux biens de production acquis. [...]
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