Il a produit une œuvre décisive. Au milieu du 19° siècle, Coquelin et Guillaumin publient un célèbre dictionnaire d'économie politique. Ils le considèrent comme le plus grand économiste politique, il est à notre époque encore à la mode. Son livre reste toutefois difficilement accessible.
Charles Gide et C.Rist (deux auteurs libéraux) le considèrent comme le véritable créateur de l'économie politique. Cette notoriété lui vient d'un seul livre : La Recherche sur la nature et la richesse des nation.
[...] En 1776 parait La Richesse des Nations qu'il aura mit 10 ans à élaborer. Il reçoit un accueil enthousiaste et ce succès lui permet de vivre deux ans à Londres avant de retourner à Edimbourg où il meurt le 17 juin Une œuvre restreinte, mais de qualité Il publie deux ouvrages : La théorie des sentiments moraux (1759), Les Recherches sur la Nature et les causes de la richesse des nations (livre en deux tomes) qui devait servir d'outil d'enseignement. [...]
[...] L'accroissement des capitaux fait l'augmentation des salaires mais abaisse les profits : au fur et à mesure que se développe l'économie, la part relative des profits baisse par rapport aux salaires. C. La rente Les revenus réguliers qu'une personne reçoit d'une autre personne ou de l'état. La rente de l'état ou de celui qui a confié l'exploitation de son capital à un autre (le fermage par exemple). Les conséquences sur la politique économique 1. Le rejet du mercantilisme A. Les colonies Le rejet du mercantilisme fait l'objet de 8 chapitres, il a une place importante dans son livre. [...]
[...] La main invisible Le premier des deux thèmes les plus originaux de sa pensée avec la division du travail. Son livre constitue une bible du libéralisme. La notion de liberté fondamentale parcours tout le livre, il s'oppose ainsi aux physiocrates (desquels il a une différence d'ordre méthodologique, les physiocrates sont fascinés par le raisonnement rationnel, or l'œuvre d'Adam Smith est essentiellement pragmatique, il s'intéresse aux choses plus qu'aux idées). Adam Smith a confiance dans l'avenir, il pense que l'intérêt général découle de la poursuite par chacun de son intérêt particulier. [...]
[...] La division du travail est limitée par l'étendue du marché. Les producteurs, pour s'enrichir, doivent trouver un marché important, la division du travail dépend donc de la possibilité du marché de s'étendre ou non. La division du travail apparaît plus comme une conséquence que comme une cause. Un second facteur peut limiter la division du travail, c'est le manque de capitaux (qui freine le mécanisme et la spécialisation). La division du travail est un moyen de tirer plus de la force de travail du travailleur et constitue donc un moyen de développer le capitalisme. [...]
[...] La division du travail En affirmant que le travail est source de richesse il s'oppose aux physiocrates pour qui la terre est source de richesse. Il ouvre la voie au libéralisme classique et en même temps à l'analyse Marxiste qui veut que le travail est seul source de la richesse. Adam Smith minimise cependant l'importance de l'innovation comme source spécifique d'enrichissement. Les trois premiers chapitres sont consacrés à la division du travail. Il n'engage pas une réfutation systématique de la vision physiocratique. Il constate que l'industrie est à coté de l'agriculture une source d'enrichissement spécifique. [...]
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