Richesse du monde, pauvretés des nations, Introduction, chapitre 4, Daniel Cohen, misère du monde, grande peur de l'occident
« La moitié du monde vit encore dans les campagnes et jamais le monde n'aura compté autant de paysans » p.18
Chine Inde : 60 % paysannes Afrique : 70 %
Paysans chinois ou Indiens gagnent de 5 000 à 10 000 francs par an 15 fois moins que les paysans européens, mais 2 à 3 fois plus que les paysans les plus pauvres du monde surtout en Afrique
« Il n'est pas excessif de dire que les femmes africaines sont les esclaves d'aujourd'hui » p.19
« L'exploitation des femmes n'est pas seulement une insulte au reste de l'humanité qui en accepte hypocritement l'existence. Elle provoque aussi un cercle auto-entretenue de pauvreté et d'exploitation » p.19
[...] Il en résulte que les niveaux de qualité, de qualification, des travailleurs qui sont engagés dans un processus de production commun doivent être très proches. p.76 A l'heure où l'informatique permet en effet à la production de combiner des processus de fabrication bcp plus décentralisés, l'agrégation des parties devient beaucoup plus flexible qu'à l'époque de la production de masse. p.77 Les nouvelles inégalités Toute l'idée de la mer est dans une goutte d'eau disait Spinoza: toute l'idée des inégalités qui se manifestent depuis le début des années 70 est de la même façon exprimée dans l'un quelconque des segments du marché du travail qu'on observe. [...]
[...] boutade, c'est pour fixer les ouvriers à la chaine Les gains de productivité ont rapidement dédommagé Ford des augmentations salariales It was a good busines C'est cet enchainement vertueux entre salaire et productivité qui est au coeur du fordisme. Le travail à la chaine permet de dégager des gains de productivité spectaculaires; et ces gains de productivité sont reversés en partie aux ouvriers! Qui débute sa carrière chez Microsoft n'a aucune idée de là où il la terminera. La commencer chez Ford ou Renault, c'était au contraire la quasi certitude de la finir au même endroit. p. [...]
[...] p.68 Working poor Travailleurs qui sont en deçà du seuil de pauvreté en dépit du fait qu'ils disposent d'un emploi. p.69 Cause des inégalités: mondialisation, tertiarisation, l'immigration, le démantèlement des syndicats, la dérégulation . La tertiarisation de l'économie Plus des de la population active sont employés dans les services. Chacun sait en fait combien cette nomenclature est pauvre. Pour partie cette tertiarisation est le résultat d'une dissociation de certaines tâches qui étaient autrefois répertoriées comme industrielles p.69-70 les 2/3 des emplois créés au EU ces 5 dernières années l'ont été dans des secteurs où les rémunérations sont supérieures à la moyenne . [...]
[...] Daniel Cohen Richesse du monde, pauvretés des nations Flammarion (1997) Partie Introduction jusqu'au chapitre 4. Introduction I La misère du monde L'homme le plus pauvre du monde Villes et campagnes Le mercantilisme La corruption Démocratie pour l'Afrique II Le conte de deux villes Hong Hong et Singapour Peut-on généraliser? La Richesse des Nations Richesse et commerce international Les trente glorieuses à venir III- La grande peur de l'occident Les avantages comparatifs Le commerce destructeur La nouvelle désindustrialisation L'ajustement macroéconomique Les nouveaux avantages comparatifs Les producteurs de symboles La peur inégalitaire IV La troisième révolution industrielle Aux origines des inégalités américaines La tertiarisation de l'économie La troisième révolution industrielle La production O-ring Les nouvelles inégalités La fin du fordisme V Les appariements sélectifs L'école La famille La patrie Un seul monde? [...]
[...] p.50 De même, explique Ricardo, le commerce entre les nations obéira-t-il à des principes similaires: chaque nation se spécialisera dans le domaine où elle dispose d'un avantage comparatif. p L'idée selon laquelle le commerce est en tout temps et en tout lieux un facteur d'épanouissement de chacun est naïve théoriquement et fausse historiquement. p.51 Le commerce destructeur Ricardo démontre, à l'aube du XIX° siècle, que l'Angleterre doit abandonner l'agriculture aux autre nations et se spécialiser là où elle est relativement meilleure, dans l'industrie. [...]
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