Joseph Eugene Stiglitz (9 février 1943), économiste américain qui reçut le Prix Nobel d'économie en 2001 (pour un travail commun avec George Akerlof et Michael Spence). Il est un des fondateurs et un des représentants les plus connus du « nouveau keynésianisme ». Il a acquis sa notoriété à la suite de ses violentes critiques envers le FMI et la Banque mondiale, émises peu après son départ de la Banque mondiale en 2000, alors qu'il y était économiste en chef.
Après La grande désillusion, qui est un premier livre sur le développement du capitalisme, Stiglitz nous présente la suite de ses réflexions dans Quand le capitalisme perd la tête, et se livre à un véritable réquisitoire. Par exemple dans ces formules : " … c'est bien la carence de l'État, le manque et non l'excès de réglementation qui a été la source du problème des folles années 90 et de leurs suites… " ; " … le développement et la stabilité économique mondiale sont trop importants pour être laissés aux ministres des Finances, aux présidents des banques centrales des pays industriels avancés et aux institutions qu'ils dominent, la Banque mondiale et le FMI". Dans ce livre, il intervient également pour partager son expérience de Conseiller économique Principal du Président Clinton de 1995 à 1997.
[...] En tout cas, il ne faut pas prendre la Seconde G. Mondiale comme unique exemple de croissance. De même, Stiglitz ne croit pas aux Héros ni à la Main invisible que personne ne semble diriger ni même pouvoir expliquer, et qui est plutôt inexistante qu'« invisible selon lui Et de la même façon, il ne faut pas prendre les Etas-Unis pour uniques responsables des crises de l'économie mondiale. Certes il y a eu une mauvaise gestion des scandales, et des erreurs en politique étrangère, mais aujourd'hui il y a à contrario un manque d'initiatives, et une mondialisation propagée et non maîtrisée. [...]
[...] Quand le capitalisme perd la tête, de Joseph Eugene Stiglitz L'auteur Joseph Eugene Stiglitz février 1943), économiste américain qui reçut le Prix Nobel d'économie en 2001 (pour un travail commun avec George Akerlof et Michael Spence). Il est un des fondateurs et un des représentants les plus connus du nouveau keynésianisme Il a acquis sa notoriété à la suite de ses violentes critiques envers le FMI et la Banque mondiale, émises peu après son départ de la Banque mondiale en 2000, alors qu'il y était économiste en chef. [...]
[...] Idéalisme peut-être, mais l'économie ne doit-elle pas redécouvrir l'humain ? Comme le dit Stiglitz : "Peut-être enfin l'Amérique et l'Europe, le monde développé et le monde en développement parviendront-ils à forger ensemble une forme nouvelle de démocratie mondiale, et un ensemble nouveau de stratégies économiques, qui fondera la prospérité sur d'autres bases et la fera partager par tous les citoyens du monde". (Son but final est l'aide au développement des pays pauvres) Faisant le procès du libéralisme, Stiglitz s'appuie sur son expérience auprès de Clinton pour répondre à une question centrale : comment, au tournant du troisième millénaire, est-on passé du prétendu triomphe du capitalisme à l'américaine - bien entendu surévalué et fondé sur des bases très incertaines, notamment l'effervescence boursière et tout ce qui s'ensuit (stock-options, tyrannie des actionnaires . [...]
[...] Quand l'État est absent, le marché ne peut se réguler par lui-même, car comme le dit Stiglitz, "l'une des raisons pour lesquelles la main invisible est invisible, c'est peut-être qu'elle n'existe pas". L'intervention de l'État repose sur deux piliers de l'analyse économique chers à l'auteur : l'imperfection de l'information et la justice sociale. L'imperfection de l'information aux dépens des moins bien placés permet de dégager des rentes qui, au niveau collectif, jouent un rôle négatif sur le développement de l'économie, par exemple en entraînant des comportements irrationnels comme l'achat d'actions sans réel intérêt ou la vente massive d'action en fonction d'une fausse information. [...]
[...] Mais elle est devenue abusive, notamment dans les télécommunications, où de 1992 à 2001 on a observé licenciements milliards de perte et la chute du Dow Jones de 86% (indice high-tech). Les scandales comptables sont pointés du doigt, à commencer par le premier et le plus retentissant : le cas Enron. Cette affaire a choqué les Américains, car elle montrait que les patrons possédaient les informations et abusaient les salariés en délits d'initiés, stock-options etc. Et Enron n'a pas caché ses déficits tout seul, cela s'est fait avec la complicité des Banques. [...]
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