Extrait étudié : la leçon concernant le Salariat, constituée de six chapitres : Définition du Salariat, Evolution du Salariat, Griefs contre le Salariat, Par quoi le remplacer ? , Le Salariat dans les Coopératives de Consommation, L'abolition du Salariat par l'abolition du profit.
La critique du capitalisme, ses fondements et les alternatives
Qu'est-ce qui est critiqué dans le monde économique contemporain de l'auteur ? Dans l'entreprise ?
[...] La critique du capitalisme Qu'est-ce qui est critiqué dans le monde économique contemporain de l'auteur ? Dans l'entreprise ? Le fait que les travailleurs (surtout ouvriers) y soient dépossédés du fruit de leur travail par l'état de salariés, état dans lequel ils ont été précipités suite à l'agrandissement du marché par la création des grands Etats modernes et par l'ouverture du marché colonial, et aux inégalités riches/pauvres préexistantes. Des salaires ‘grignotés' par les patrons capitalistes pour augmenter leur marge de profit. Le peu de droit de regard des travailleurs salariés sur leurs entreprises. [...]
[...] Le contrat de travail, par lequel le salarié cède tous les fruits futurs de son travail, un marché de dupe selon Charles Gide (chapitre p. 14) car le salariat ne permet plus d'assurer aux travailleurs la sécurité d'un revenu fixe par le biais du salaire. Ceci pour deux raisons : le travailleur salarié peut désormais, à cause du contrat de travail, être renvoyé à tout moment sans aucune indemnité, et parce que le salariat n'est plus désormais une assurance contre le chômage. [...]
[...] La critique de la critique L'auteur critique-t-il aussi d'autres critiques ? Lesquelles ? De quel point de vue ? Charles Gide critique les économistes libéraux, ceux qui définissent mal la notion de salariat pour la justifier comme nécessaire et bonne en soi. Il critique également les leaders des sociétés coopératives de consommation qui justifient l'existence de ce type de société en soutenant injustement que leurs employés ne sont plus des salariés (chapitre p.26). Charles Gide émet également une critique à l'encontre des économistes de l'école optimistes (chapitre p. [...]
[...] Les capitalistes, les salariés bourgeois les ouvriers et employés salariés en ville, les ouvriers agricoles, les travailleurs indépendants. Le Parti socialiste-communiste à gauche et le Parti catholico-monarchiste à droite. Le Parti radical-socialiste essayant de se différencier des deux partis politiques cités plus haut. Les économistes, et plus particulièrement les économistes libéraux. Les socialistes et syndicalistes, pour l'abolition du salariat, auprès des coopérateurs et de certains bourgeois, représentants du Parti radical- socialiste. Tous les noms associés aux entreprises s'apparentant aux formes d'organisation que va analyser Charles Gide dans cet extrait, dans le but de soutenir son propos. [...]
[...] Le fait de pouvoir congédier un vieil ouvrier, sans aucune autre justification que son âge (chapitre p.16). Le chômage, qui est vu comme un moyen d'assurer le bon fonctionnement du salariat, une marge de sécurité dans laquelle les capitalistes peuvent s'approvisionner ou renvoyer de la main d'œuvre à leur guise. Les fondements de la critique Quelles sont les valeurs qui inspirent la critique de l'auteur ? La liberté individuelle, c'est-à-dire laisser la possibilité à chaque homme de disposer du fruit de son travail et de le vendre à sa guise (à l'inverse de l'état du salarié qui vend sa force de travail et non les fruits de son travail). [...]
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