La première partie de ce rapport s'intitulant Productivité et Croissance : diagnostic macroéconomique et lecture historique est analysée par Gilbert Cette. Il cherche ici à étudier certains grands agrégats économiques et à les comparer entre l'Union Européenne et les Etats-Unis en distinguant la France au sein de l'Union Européenne.
Dans la seconde partie du rapport, Patrick Artus s'attache à nous présenter quelles sont les politiques et stratégies sectorielles en ce qui concerne la productivité et la croissance des pays cités précédemment.
Puis ces deux économistes nous proposent leurs préconisations dans ce domaine.
Ce rapport s'attache donc à percevoir quelles sont les analyses de ces auteurs en matière de productivité et croissance, leurs perceptions de la réalité économique et enfin leur « remède »
[...] En France, on connaît une réduction de la durée collective du travail, une extension du temps partiel et une politique de déductions fiscales pour inciter à déclarer certains emplois. Cela résulte de choix sociaux et contribue à améliorer le niveau de vie. Le taux d'emploi pourrait s'élever si on poursuit les politiques incitant à la demande de travail des non qualifiés par des baisses de charges ciblées et les politiques visant l'offre de travail des non qualifiés par l'augmentation de leur revenu d'activité, et également l'arrêt des politiques onéreuses ayant pour but le retrait de l'activité. [...]
[...] De 1950 à 1990, en Europe, il y a un processus de rattrapage du niveau des Etats-Unis, mais qui est stoppé en 1995, ce qui se traduit par une réelle rupture des évolutions relatives de productivité. La baisse de la part de l'emploi en Europe neutralise l'effet favorable du rattrapage du niveau de productivité par employé. Cette fait un lien entre accumulation, productivité et croissance potentielle. Une hausse des taux de participation des peu qualifiés, des âgés et des femmes serait bénéfique. Les perspectives de croissance potentielle pourraient être rendues plus favorables par le recours à l'immigration. [...]
[...] il faudrait maintenir la capacité de créations d'emplois face à l'intensification de la concurrence internationale. la déréglementation des marchés de biens et services doit aller de pair avec la réforme des marchés du travail. si des réformes structurelles étaient mises en place, cela aurait un impact positif sur le PIB. Finalement les deux économistes retiennent une stratégie à deux composantes avec d'une part la montée en gamme de la part la plus sophistiquée de l'industrie et la recherche d'une spécialisation internationale sur les zones en forte croissance, et d'autre part des mesures en faveur des non qualifiés. [...]
[...] Au Canada de 1993 à 1998, c'est une réforme du secteur public avec des politiques monétaires et de change expansionnistes. Enfin aux Etats-Unis de 1981 à 1989, il y a un accompagnement macroéconomique des déréglementations aux conséquences défavorables. Quelle doit être alors la stratégie de spécialisation des pays industrialisés ? L'industrie européenne est concurrencée par le bas par les pays émergents et par le haut par les pays à forte dépense technologique. En effet, du fait de la montée en régime et en gamme des pays émergents, le secteur technologique européen se trouve dans une mauvaise situation. [...]
[...] Dans sa partie Productivité et Croissance : politique économique et stratégie sectorielle, Patrick Artus nous présente les liens entre les réglementations du marché des biens et du marché du travail. L'OCDE a construit deux indicateurs : un de sévérité de la déréglementation du marché des biens et un de protection de l'emploi. Sa proposition pour stimuler la croissance de la productivité et la croissance de long terme est qu'il ne faut pas de corrélation forte entre le degré de réglementation du marché des biens et les gains de productivité. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture