La fiche de lecture sera composée de deux parties 1. synthèse et II. commentaire du document suivant : Le pouvoir dans les relations économiques internationales d'Eric Rugraff
[...] La notion de pouvoir dans les relations économique A. La définition du pouvoir proposée par Eric Rugraff Dans le cadre de son analyse politique, l'auteur rend compte de la notion de pouvoir comme un objet central dans l'appréhension de l'analyse politique dès lors qu'elle promeut une volonté de satisfaire les besoins d'un agent économique à l'échelle micro-économique comme à l'échelle macro-économique. En effet, l'auteur considère le pouvoir comme un objet inhérent aux relations économique dans la mesure où le pouvoir est l'une des satisfactions que l'agent économique souhaite satisfaire dans le cadre de ses activités économiques. [...]
[...] La notion de pouvoir proposée par l'économiste Rugraff rend compte des liens entre puissance économique et puissance politique nécessaires à la pérennité d'une puissance économique. [...]
[...] A partir de cette interprétation et de cette conclusion de l'existence de deux pouvoir sur la scène économique internationale : politique et économique. Éric Dugraff entreprend de mettre en avant trois types de pouvoirs nécessaires à l'articulation du politique et de l'économique. - Le méta-échiquier : "qui correspond au pouvoir global ou mondial". Tiré de la notion économique de l'historien français Fernand Braudel, ce pouvoir s'étant sur les autres concurrents et permet de distinguer un "pure player" grâce à leur poids décisif à l'image de Microsoft, Apple ou encore l'Allemagne au sein de l'Union Européenne. [...]
[...] Le statut économique du Sud a également été fracturé. En 2015, on pensait que les revenus, la diversification et la participation au marché mondial dans tous les pays, à l'exception des 60 pays les plus pauvres des pays du Sud, gagnaient 23%. La mondialisation a largement compensé la division Nord-Sud en tant que fondement théorique des efforts de développement déployés par des institutions internationales telles que le FMI, la Banque mondiale, l'OMC et divers organismes affiliés aux Nations Unies, bien que ces groupes aient des conceptions différentes de la relation entre la mondialisation et l'inégalité. [...]
[...] En effet, le thymos comprend à la fois l'isothymia : un désir d'être reconnu comme égal aux autres et le megalothymia : un désir d'être reconnu comme meilleur que les autres. Dès lors, le pouvoir s'apparente à la satisfaction de ce désir. A partir d'une perspective micro-économique, l'auteur rend compte de l'existence de ce megalothymia et de ses conséquences économiques. En effet, l'économiste Thorstein Veblen rend compte de cette volonté des individus à nourrir megalothymia et disposer d'un certains pouvoir. C'est le cas à travers les différents biens de Veblen : ces biens sont achetés par les individus uniquement par leur capacité à permettre à leurs détenteurs à se différencier. [...]
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