Les Nouveaux héritiers 2018, Nicolas Frémeaux, patrimoine, héritage, Allemagne, Angleterre, Canada, USA, accumulation du capital, système matrimonial, capital économique, capital humain, loi, impôt, fiscalité
Nicolas Frémeaux est un économiste français maître de conférences en économie à l'université Paris 2. Ses recherches portent sur les inégalités et l'économie de la famille. Il a un doctorat à l'EHESS sous la direction de Nicolas Piketty. Dans ce livre il explique le retour de l'héritage dans nos sociétés avec des retours à des niveaux d'avant-guerre. Ainsi il montre le rôle néfaste que joue l'héritage sur le climat social, mais aussi sur les comportements individuels des individus. Il dit que l'héritage est anti méritocratique, car il ne serait le fruit d'aucun travail de l'individu qui s'appuierait sur celui-ci sans travailler. Il montre aussi qu'il n'a aucun fondement économique et qu'il serait le fruit de biais cognitif dans la population. Il propose des solutions pour résoudre ce retour de l'héritage avec des politiques plus progressives et qui empêche une trop forte accumulation d'héritage qui serait stérile.
[...] Patrimoine hérité contre patrimoine accumulé Comment prendre en compte les flux d'héritage ? Faut-il considérer ou non les rendements et la potentielle plus-value ? Autre méthode de Piketty, comparez le patrimoine à la valeur capitalisée des héritages et donations. Avec cette méthode héritage = du patrimoine privé. Baisse jusqu'en 50- 60 et remontée jusqu'en 2010 à D. Quelques comparaisons Même constat pour les autres pays même si pour la Suède le taux n'est pas remonté depuis 1950. II. Chapitre 2 - Qui sont les nouveaux héritiers ? [...]
[...] Nouveaux produits financiers comme les assurances vies qui permettent d'être moins taxé. Taux marginal supérieur qui a baissé. Mais l'argent récolté ne nous dit en rien de la progressivité de l'impôt. Les réformes ont plus bénéficié aux héritages les plus élevés les Système français qui fait que les transmissions qui ne sont pas transmises aux enfants représentent plus de la moitié des recettes de cet impôt, car abattement plus faible. Finalement, imposition plus forte pour des petits montants que pour des gros parfois. [...]
[...] Plus de progressivité. Taxer l'intégralité de l'héritage reçu au cours d'une vie qu'importe le donateur, car aujourd'hui avec les montages complexes on peut taxer plus forte un héritage moindre. Prendre en compte l'ensemble des actifs reçu comme l'assurance vie. Importance de prendre en compte les actifs détenus qui ne sont pas stériles pour l'économie. C. Vers une dotation universelle On pourrait avec les recettes de cet impôt donner une dotation universelle aux individus. Exemple du Chil Trust Fund en Grande-Bretagne qui donnait 250 euros à chaque enfant. [...]
[...] Recettes fiscales sur la détention donc le patrimoine 9 fois plus élevé que les recettes sur les successions. L'impôt successoral et le plus mal aimé des Français. Selon des enquêtes une minorité de Français pensent que l'héritage à une influence sur la réussite, mais une très large majorité pense que le niveau d'éducation des parents joue un rôle important, par conséquent pour les Français capitaux humains plus importants que le capital économique pour réussir. Cela montre le peu d'importance qu'accordent les Français à l'héritage. [...]
[...] B. Vers une société de rentier Selon la méthode de Piketty qui consiste à comparer l'héritage reçu aux ressources totales reçu par un individu. Entre le XVIII et XIX l'héritage représente des ressources au cours d'une vie. Puis sous la barre des pour les individus naît au 1/3 du XX. Remontée depuis pour les générations nées en 70-80 pour bientôt atteindre On considère renter une personne qui touche un héritage supérieur aux revenus du travail des les moins bien payés. [...]
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