Nous entrons de nos jours dans une phase de transformations économiques, sociales et politiques, à l'échelle mondiale. En effet le processus de mondialisation (notamment financière), impulsé par une logique néolibérale prédominante (modèle anglo-saxon), entraîne des changements considérables pour les nations, pour les entreprises et pour les individus. Plusieurs théories tentent alors d'expliquer cette nouvelle ère dominée par les évolutions informatiques et électroniques. Certains y voient l'entrée dans un âge d'or ou « new age » où ces nouvelles technologies entraînent une croissance économique forte et durable. D'autres pensent que la « nouvelle économie » (l'économie fondée sur les nouvelles technologies) n'est qu'une illusion et contestent les crises boursières, les déséquilibres et les inégalités entraînées. Dans son ouvrage, D. Plihon nous montre qu'une émergence d'une nouvelle société et d'un nouveau capitalisme est bien réelle.
Quelles sont les caractéristiques et les limites de ce nouveau capitalisme appelé « capitalisme actionnarial »?
Dans une première partie nous analyserons les facteurs de ces transformations, puis les changements considérables constatés dans l'économie mondiale actuelle, les limites du modèle et enfin les différentes alternatives à celui-ci.
Car en effet ce modèle néolibéral ne doit pas être forcément considéré comme le seul chemin que peut emprunter le nouveau capitalisme. La mondialisation devrait se faire certes avec des progrès économiques, mais également avec une cohésion sociale et la protection de l'environnement.
[...] Le nouveau capitalisme est vulnérable vu l'importance de la finance dans ses rouages. Certaines réformes ont été effectuées aux Etats-Unis (demande de sincérité des comptes, régulation des audits et réglementation de la comptabilité) et en France (création d'un autorité des marchés financiers, séparation des fonction d'audit et de conseil) mais ces contrôles restent très largement insuffisants. Il faut également prendre en comptes les répercussions sociales alarmantes que le nouveau capitalisme peut engendrer : - L'avènement de société en réseaux devient une entrave à la solidarité. [...]
[...] L'aide publique au développement doit être maintenu à un niveau plus élevé que u PIB des pays riches qui en avaient promis 0,7%. Une fiscalité globale devrait être mise en place pour lutter contre les externalités négatives comme la pollution ou la spéculation et pour assurer une redistribution des ressources dans le monde (un impôt sur la Bourse par exemple). - la domination de la logique marchande défait les liens sociaux Comme on l'a vu précédemment le savoir et la connaissance sont des biens particuliers et doivent donc être considérés comme des "biens publics globaux". [...]
[...] Quelles sont les caractéristiques et les limites de ce nouveau capitalisme appelé capitalisme actionnarial ? Dans une première partie nous analyserons les facteurs de ces transformations, puis les changements considérables constatés dans l'économie mondiale actuelle, les limites du modèle et enfin les différentes alternatives à celui-ci. Car en effet ce modèle néolibéral ne doit pas être forcément considéré comme le seul chemin que peut emprunter le nouveau capitalisme. La mondialisation devrait se faire certes avec des progrès économiques, mais également avec une cohésion sociale et la protection de l'environnement. [...]
[...] Cet effet a été moins significatif dans la zone euro. Le paradoxe de Solow ou paradoxe de la productivité pourrait expliquer en partie ce décalage. L'augmentation de productivité du à l'utilisation de NTIC dans le processus de production n'est pas systématique. On voit des ordinateurs partout sauf dans les statistiques ce qui veut dire que les NTIC ne peuvent entraîner une augmentation d'efficacité seulement si l'entreprise a su se réorganiser pour utiliser les NTIC de manière optimale (temps d'adaptation). Finalement, l'économie devient une économie de l‘immatériel fondée sur la connaissance : la valeur d'échange des bien est égale à son contenu de connaissance. [...]
[...] Les salariés devront épargner pour se créer une retraite selon le modèle de capitalisation. Des plans d'épargne salariale ont été crée en 2001 et 2003 en France dans ce but : PPESV : plan partenarial d'épargne salariale volontaire et PERP : plan d'épargne retraite populaire. Mais on peut douter des capacités de régulation du système d'actionnariat salarié car il profite surtout aux cadres (toujours plus d'inégalités) et par qu'elle met en avant des objectifs purement financiers, spéculatifs. De plus depuis la fin des années 1970 les gains de productivités sont attribués en priorité aux détenteurs de capitaux alors que le régime fordiste prévoyait un partage des ces gains entres salariés et capitalistes. [...]
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