Miracle asiatique, La mondialisation n'est pas coupable, Paul R. Krugman, économie mondiale
Ce livre a 3 chapitres avec au total 11 sous-parties, chacune tirée d'une publication ou d'un discours de Paul Krugman. Excepté la critique écrite à Laura Tyson concernant sa publication « Who's bashing whom ? » qui fut refusée par l'éditeur du New York Review of Books considérant qu'il dénigrait une personne de valeur, et parce qu'il avait réfusé de dire que nous devions être productifs pour « affronter la concurrence dans l'économie mondiale ».
Paul Krugman fait partie des économistes les plus influents et reconnus de notre époque. Il est aujourd'hui professeur d'économie et de relations internationales à l'Université de Princeton après avoir enseigné à Yale et au MIT (Massachusetts Institute of Technology).
[...] Les économistes sont toujours en désaccord concernant cette question fondamentale : L'accroissement du commerce international a-t-il oui ou non contribué à la baisse des salaires (ou augmentation du chômage) des travailleurs peu qualifiés dans les pays à hauts salaires ? Concernant l'ALENA, on peut dire que cet accord est probablement utile, mais les défenseurs et les critiques de l'ALENA sont chacun à l'extrême. Krugman considère que l'ALENA n'aura quasiment aucun effet sur le nombre d'emplois, n'aura qu'un faible effet positif sur le revenu réel moyen et un faible effet négatif sur les salaires réels des travailleurs américains peu qualifiés. Il ne sera entoucas pas néfaste et pourra même être bénéfique pour l'environnement. [...]
[...] Il décide donc d'être à contre courant de l'imaginaire collectif. Comme il le souligne, il existe des différences fondamentales qui rendent cette comparaison totalement absurde. Alors que le sport est une situation de gagnant/perdant la guerre est dans cette même optique, et peut même être une situation de perdant/perdant ; le commerce est censé permettre à chacun d'être gagnant. Il a une influence positive sur le monde et donc sur la population en général. Une entreprise qui n'arrive pas à rivaliser avec la concurrence peut se retirer du marché; c'est en revanche impossible pour un pays Il y a quatres grands thèmes dans l'analyse de Paul Krugman : L'obsession de la compétitivité peut être inutile voir risquée Le déclin du secteur secondaire la baisse de l'emploi manufacturier ne provient pas de l'accroissement du commerce international L'ALENA n'aura que des effets économiques La forte croissance des pays asiatiques ne peut pas être réellement durable En traitant de la compétitivité, Krugman critique particulièrement son collègue Thurow Lester, dont le livre, Head to Head prédit une bataille à venir entre le Japon, l'Europe et l'Amérique. [...]
[...] Vertus et limites du libre-échange, Paul R. Krugman (1998) pages (version française) Ce livre a 3 chapitres avec au total 11 sous parties, chacune tirée d'une publication ou d'un discours de Paul Krugman. Excepté la critique écrite à Laura Tyson concernant sa publication Who's bashing whom ? qui fut refusée par l'éditeur du New York Review of Books considérant qu'il dénigrait une personne de valeur, et parce qu'il avait réfusé dire que nous devions être productifs pour affronter la concurrence dans l'économie mondiale Paul Krugman fait parti des économistes les plus influents et reconnus de notre époque. [...]
[...] mythe du miracle asiatique» est peut être l'article le plus intéressant et important dans ce livre. Pour synthétiser l'idée de Krugman, la croissance des pays asiatiques que l'on pourrait qualifier d'exponentielle est due à une augmentation rapide de la population active, un meilleur système d'éducation, et un taux d'épargne élevé, mais pas grâce à une forte augmentation de la productivité. Ce fut également une caractéristique de l'URSS pendant sa période d'expansion. On distingue donc bien la différence entre la croissance extensive de ces pays qui ne pourra pas vraiment être durable, et le croissance intensive que nous avons mise en place en Europe et qui doit être amplifiée en stimulant le progrès technique. [...]
[...] Malgré le fait qu'il soit adressé à tout type de public, ce livre est parfois difficile à lire ; non pas à cause d'une écriture complexe, mais par la présence d'un grand nombre de détails clés qu'il est nécessaire d'analyser pour une bonne compréhension. Bibliographie : L'économie auto-organisatrice, L'âge des rendements décroissants La mondialisation n'est pas coupable : vertus et limites du libre- échange Pourquoi les crises reviennent toujours L'Amérique dérape Économie internationale L'Amérique que nous voulons Sortez-nous de cette crise . maintenant ! [...]
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