Cet ouvrage a d'abord été publié sous le nom de : « The Economics of Innocent Fraud » en 2004 par Houghton Mittlin Company, signifiant mot à mot l'économie des fraudeurs innocents réadapté sous « Les mensonges de l'économie ».
Cet essai traite essentiellement des méfaits du monde des finances et de l'économie, John Kenneth Galbraith décrit le monde de l'entreprise sous plusieurs angles ainsi que le monde du travail. L'auteur explique la transformation du Capitalisme à l'économie de marché, du consommateur au « capitalisme monopolistique », et décrit les évolutions générales concernant l'économie. Cependant son ouvrage se base essentiellement sur « le voile » créée par les systèmes financiers et politiques, qui cachent la vérité pour pouvoir créer la leur. JK Galbraith dénonce également le clientélisme politico financier, des hauts dirigeants tant politiques et financier se trouvant principalement aux Etats-Unis. Le travail prend part importante dans cet essai, car sur le continent américain, l'agent économique ou l'individu n'ayant pas d'emploi est considéré comme un « paresseux, un irresponsable, un fardeau » selon John Kenneth Galbraith. Ce dernier, nous ouvre les yeux surtout lorsqu'il s'agit de l'assise des grands dirigeants économiques qui s'est installée progressivement et qui à force de temps s'est installé dans toutes les pensées, sans que l'on puisse à présent les déranger et surtout lorsque l'on perçoit les effets secondaires que l'on doit aux groupes industriels tels que la pollution et la mise en danger de la santé publique.
L'objectif premier de ce livre porte sur l'étude du décalage permanent entre la réalité et les idées admises appelées « la sagesse conventionnelle » de plus l'auteur va traiter de la vie économique, et de la suprématie des investisseurs autrement appelés : « actionnaires ». Et enfin selon différentes pressions le système politique et économique crée leur version de la vérité mais certains ne le font pas forcement au service de leurs intérêts.
Comment la vérité nous est cachée par les différents systèmes politico financier ?
A présent nous allons étudier cet ouvrage, en trois parties distinctes, L'histoire du Capitalisme fera l'œuvre d'une première étude (I), puis nous verrons que le monde du travail est en pleine mutation (II), et enfin nous analyserons le monde des finances comme une économie souterraine (III).
[...] Cette indifférence s'explique par le fait que la bourgeoisie est commandée par l'argent. Aux Etats-Unis également ce mot était mal perçu, car il avait la connotation ou le sens d'exploitation, c'est pour l'une des ces raisons qu'il a été remplacé par économie de marché, alors que des mots tels que libre entreprise n'ont pas marché pour remplacer le Capitalisme ainsi que social-démocratie ou New Deal toujours sans succès. Ce Capitalisme change de nom, parce qu'il fait peur, il porte une connotation négative, John Kenneth Galbraith l'explique notamment en ce qu' il croit être la cause de la Première Guerre mondiale est avant tout une cause économique due au capital, cela est plus ou moins vrai, car vers 1870 l'Allemagne et l'Italie sont devenues des nations plus développées troublant ainsi l'équilibre politique de l'Europe, mais il est vrai que l'industrialisation, la course a l'impérialisme ont entraînés tout cela en majeure partie, lorsque l'auteur évoque que la Première Guerre mondiale a été conduite par la rivalité franco-allemande de l'acier et de l'armement c'est en partie vrai. [...]
[...] Les mauvais résultats et les frustrations au sein de l'entreprise en découlent. Un nouveau mensonge apparaît, l'auteur le décrit lors des réunions du conseil d'administration où les salaires des dirigeants de l'entreprise sont votés à l'unisson, ces rémunérations faramineuses portent un coup à l'économie : Au printemps 2001, où la Bourse était en déconfiture, le New York Times, qui n'est pas une publication d'extrême gauche, a consacré toute une page au contraste sur l'effondrement des cours et la hausse des rémunérations des directeurs. [...]
[...] L'auteur dénonce cette pratique : le taux des prêts de la Federal Reserve a récemment été réduit une bonne douzaine de fois. Comme elles étaient une réaction sage et efficace à la récession, ces réductions ont été vigoureusement approuvées. Quoi de mieux que ce mécanisme simple, indolore, apolitique, aux mais des professionnels responsables et respectés que la politique ne souille pas! Aucun débat déplaisant, aucune controverse absurde. Et aussi- mais on le souligne moins- aucun effet économique. 65) Le mensonge n'a plus limite, surtout lorsqu'il s'agit de s'enrichir a titre personnel de façon pécuniaire ou de diverse façon que ce soit. [...]
[...] En 1997 est paru Pour une société meilleure : un programme pour l'humanité chez Seuil. Et enfin, en 2001 toujours chez Seuil est sorti Des amis bien placés : De Roosevelt à aujourd'hui Les ouvrages complémentaires Norbert Alter (professeur de sociologie à l'université de Paris 9 et directeur du Centre d'Etude et de Recherche en Sociologie des Organisations (CERSO) L'innovation ordinaire P.U.F 2000 Dominique Méda (ancienne élève de l'Ecole normale supérieure et de l'École Nationale d'Administration, agrégée de philosophie, elle a été professeur à l'institut d'études politiques de Paris) Le travail, une valeur en voie de disparition Alto Aubier 1995 Karl Marx (1818-1883, activiste politique, sociologue, philosophe et théoricien, a été remarqué pour sa critique sur le capitalisme) et Friedrich Engels (1820-1895, philosophe et théoricien socialiste allemand, rencontre son grand ami Karl Marx en 1844) Le Manifeste du Parti communiste (1847-1848) Michel Crozier (née en 1922, sociologue français, principal concepteur de l'analyse stratégique en sociologie des organisations, depuis 1999 il est membre de l'Académie des sciences morales et politiques) Le Phénomène bureaucratique Seuil (1963) Marc Schmitz (attaché de recherche au Groupe de Recherche et d'Information pour la paix et la sécurité): Etats-Unis : des dépenses militaires délirantes WOXX (avril 2001) Eliot Spitzer, Attorney General de l'Etat de New York, sorte de ministre de la justice élu cet Etat, a été à l'origine de nombreuses poursuites judiciaires dans les scandales financiers. [...]
[...] Le travail prend une part importante dans cet essai, car sur le continent américain, l'agent économique ou l'individu n'ayant pas d'emploi est considéré comme un paresseux, un irresponsable, un fardeau selon John Kenneth Galbraith. Ce dernier, nous ouvre les yeux surtout lorsqu'il s'agit de l'assise des grands dirigeants économiques qui se sont installés progressivement et qui à force de temps se sont installé dans toutes les pensées, sans que l'on puisse à présent les déranger et surtout lorsque l'on perçoit les effets secondaires que l'on doit aux groupes industriels tels que la pollution et la mise en danger de la santé publique. [...]
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