Keynes, capitalisme, Lettre à nos petits-enfants, crise de 1929, The Nation and Athenaeum, moyen technique, thèse principale, problème économique, oisiveté, rareté, existence, efficacité technique, accumulation
Cet article de John Maynard Keynes, un économiste britannique de la première moitié du XXe siècle, se nomme Lettre à nos petits-enfants. Il est publié en octobre 1930 dans le journal économique libéral britannique The Nation and Athenaeum portant le titre de Perspectives économiques pour nos petits-enfants. Cet article peut être considéré comme un essai prospectiviste traitant de l'avenir du capitalisme. Keynes publie cet article dans le contexte de la crise de 29, dont son pays a été victime.
[...] Lettre à nos petits-enfants - John Maynard Keynes (1930) - L'avenir du capitalisme Cet article de John Maynard Keynes, un économiste britannique de la première moitié du XXème siècle, se nomme Lettre à nos petits-enfants. Il est publié en octobre 1930 dans le journal économique libéral britannique The Nation and Athenaeum portant le titre de Perspectives économiques pour nos petits-enfants. Cet article peut-être considéré comme un essai prospectiviste traitant de l'avenir du capitalisme. Keynes publie cet article dans le contexte de la crise de 29, dont son pays a été victime. [...]
[...] Ou bien le fait de diriger un groupe quelconque, que ce soit un parti politique ou une association. Enfin, cette velléité de société d'abondance me paraît utopique. Quand bien même les besoins absolus dont Keynes parlent seraient largement satisfaits pour les individus, les besoins relatifs continueront de s'accroître. La sobriété que l'économiste préconise n'arrivera jamais à mon avis, car je pense qu'il est dans la nature de l'humanité de chercher l'accumulation, que ce soit des biens ou des services. Cela dans le but d'améliorer son confort de vie et par conséquent augmenter son plaisir. [...]
[...] Il ne croit pas à la fin imminente du système capitaliste. Dans une seconde partie, l'économiste développe sa thèse principale qui est la suivante: "le capitalisme ne serait qu'un régime transitoire, plutôt déplaisant, dont la mission historique consisterait à perfectionner les capacités productives de l'homme de façon à permettre l'édification d'une société d'abondance.". Aussi bien qu'il existe une téléologie marxiste, il existe une téléologie keynésienne. Keynes nous offre une véritable "réflexion sur le capitalisme" en l'ancrant dans le temps et en ne le considérant pas comme inhérent à la nature humaine en tout temps. [...]
[...] Or celui-ci est obtenu par la vente de marchandises. Afin d'accroître son profit, le capitalisme doit créer une demande perpétuelle, donc accroître les besoins afin d'écouler les marchandises et de faire du profit. C'est donc le tarissement des besoins absolus que Keynes a théorisé, non pas des besoins relatifs. À propos de ces derniers, l'économiste appelle à la "sobriété". Dans cette seconde partie, Keynes appuie sur le fait que l'économie ne doit pas être placée au premier rang de l'existence car selon lui, le capitalisme n'est pas inhérent à l'humanité mais contingent pour des raisons matérielles liées aux besoins absolus(notamment le besoin de subsistance). [...]
[...] Désormais, nous préférerions désormais "la fin aux moyens, le bon à l'utile". Je partage son analyse sur la crise 29 "L'efficacité technique s'est améliorée plus vite que nous ne pouvons absorber la main-d'oeuvre qu'elle libère" même si il ne s'agit pas uniquement du problème du "chômage technologique" mais également d'une spéculation financière décorrélée avec la réalité. Néanmoins, j'ai quelques désaccords avec sa pensée. Je ne pense pas que la société d'abondance puisse jamais avoir lieu. D'abord, Keynes avait misé sur cent ans pour que les sociétés développées deviennent des sociétés d'abondance. [...]
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