Avec cet ouvrage, il s'agit de s'interroger sur les impacts des différents comportements de la Chine. Dans un contexte de mondialisation, les décisions prises par une grande puissance se traduisent par des bouleversements positifs ou négatifs au niveau planétaire. Concernant la Chine, les objectifs et décisions de politique économique quant à sa croissance ont des conséquences non négligeables. Il convient donc de préciser les orientations de politique de croissance chinoise, si cette course à la croissance est justifiée ou non, et quelles en sont les conséquences (chapitre 1). Deuxièmement, l'épargne on le sait, joue un rôle primordial dans l'économie. Elle a donc une position de tout premier plan dans cette problématique (chapitre 2). L'allocation de l'épargne chinoise est-elle efficace ? A quoi sert l'épargne du peuple le plus important de la planète ? Les Etats-Unis sont la première puissance mondiale et ont développé au cours du temps des relations fortes avec la Chine qu'elles soient commerciales, diplomatiques ou politiques. Il existe donc également une certaine rivalité, et les différentes positions sur les politiques de change alimentent le face à face (chapitre 3). La Chine financera-t-elle encore pour longtemps le déficit américain ? Quelles sont les conséquences de la politique chinoise sur le territoire américain ? La monnaie chinoise est devenue une monnaie clé du système international (chapitre 4). Comment le Chine utilise-t-elle cet outil que constitue sa monnaie nationale et avec quelles conséquences sur le monde ? La Chine en pleine croissance connait un besoin important de matières premières pour soutenir son essor. Cette forte demande n'est pas sans conséquences néfastes sur l'environnement (chapitre 5). La croissance forte chinoise va-t-elle entrer en contradiction avec les exigences internationales de respect de l'environnement ? L'ensemble de ces chapitres répond au questionnement général de l'ouvrage en traitant différents thèmes permettant d'approfondir les conséquences de l'émergence chinoise (...)
[...] Prendre l'exemple des Etats-Unis. Les investisseurs qui financent le déficit américain sont regardants quant au type de dépenses rendues possibles par les déficits courants ainsi que les causes du déficit. De fait, lorsqu'ils financent principalement de l'investissement (productif) ils sont quasiment certains d'un retour sur investissement rendu possible grâce aux nouvelles capacités productives créées dans les secteurs de la haute technologie Ces nouvelles capacités productives permettront de relever la croissance potentielle américaine et donc améliorer la capacité de remboursement. À l'inverse, les investisseurs sont beaucoup moins enclins à financer le déficit américain lorsque celui-ci résulte du creusement du solde budgétaire (comme entre 2001 et 2004) ou bien de la forte dégradation de la situation financière des ménages américains. [...]
[...] On peut souligner qu'entre 2002 et 2007, la croissance des exportations chinoises était de 29% par an, celle de l'investissement de 20% et celle de la consommation de 8%. Les Etats-Unis quant à eux affichent en 2007 un déficit commercial d'environ 300 milliards de dollars avec la Chine. Le taux d'épargne américain est très bas, et les ménages américains du fait d'une consommation de masse totalement frénétique importent beaucoup plus que le pays n'exporte. Le déficit américain provient essentiellement du déficit public et surtout du besoin de financement des ménages, ces derniers ayant bénéficiés des largesses de l'administration fiscale. [...]
[...] Le soutien des exportations y est essentiel. - Taux de change : il représente le prix d'une monnaie exprimé par rapport à une monnaie étrangère. - Dépréciation d'une monnaie : il s'agit de la perte de valeur d'une monnaie, par rapport aux autres monnaies, qui résulte de la baisse du cours sur le marché des changes. - Dévaluation d'une monnaie : dans le cadre d'un régime de change fixe, elle représente la baisse de la valeur d'une monnaie dans le but d'améliorer le solde commercial. [...]
[...] La France se spécialise mal, et n'exploite pas assez les secteurs où elle serait indéniablement compétitive. De fait, elle perd des parts de marché à l'export, et creuse son déficit commercial. La solution selon certains économistes serait d'investir en recherche et développement, de promouvoir une politique industrielle sectorielle ou encore d'inciter les petites entreprises à s'ouvrir aux marchés mondiaux Après avoir rappelé l'identité comptable représentant l'équilibre macroéconomique en économie ouverte, décrire la situation chinoise. La comparer à celle des Etats-Unis. [...]
[...] Une déprécation de cette monnaie entrainerait une baisse de la valeur des réserves. Il convient donc pour ces pays, de trouver des solutions pour se prémunir contre les risques de dépréciation de la monnaie américaine, et plus largement pour protéger leurs réserves de change. Selon les auteurs de l'ouvrage, il serait opportun de changer la structure des placements de réserves pour diminuer ce risque Il s'agirait d'une part de diversifier une partie des réserves dans d'autres devises, et également d'agrandir la gamme des placements en dollars. [...]
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