La philosophie des sciences apparaît comme une analyse logique de la construction des théories scientifiques qui essaie de formuler les règles d'une bonne pratique scientifique en prenant la physique comme le prototype auquel devrait ressembler toute discipline scientifique.
Pendant les années 1960, un nombre d'auteurs dont Popper, Kuhn, Lakatos et Feyerabend ont bousculé ce consensus sur la philosophie des sciences. Et c'est l'oeuvre de Karl Popper qui va servir de ligne de démarcation entre les deux conceptions.
Toutefois avant de passer au modèle poppérien, faisons un petit tour d'horizon sur les caractéristiques des "idées reçues" et de leurs critiques.
[...] Il y a donc deux possibilités d'erreurs quand une décision est prise. L'erreur de première espèce ou de type I qui consiste à rejeter H0 alors qu'elle est vraie ; L'erreur de deuxième espèce ou de type II qui consiste à accepter H0 alors que l'hypothèse alternative H1 est vraie ; Toute chose égale par ailleurs, les risques α et β varient en sens inverse. Le risque de première espèce est choisi a priori, on lui donne le plus souvent c'est-àdire qu'il y a un risque de de rejeter l'hypothèse H0 alors qu'elle est vraie. [...]
[...] Il n'est pas possible de faire des inférences logiques à partir des seules observations du passé et du présent. Popper, tout comme Hume, avance qu'on ne peut pas généraliser à partir d'une série d'observations, Pour ce faire, il prend le fameux exemple de cygnes il a précisé en quoi l'observation d'un nombre déterminé de cygnes blancs conduisant à la généralisation tous les cygnes sont blancs est un saut illogique et qu'il suffit qu'un seul cygne non blanc apparaisse pour que toutes les conclusions qu'on en tire soient fausses. [...]
[...] Une proposition est analytique lorsque sa vérité peut être déterminée seulement en analysant sa signification, elle serait donc vraie en vertu de sa signification seule. Par contre, une proposition synthétique ne peut être vraie qu'en vertu d'une expérience. Popper considère qu'un énoncé scientifique n'a pas à être vérifiable mais il a à être réfutable. Certains énoncés sont réfutables sans être vérifiables, et tous les énoncés qui reposent sur une induction ne peuvent être vérifiés, car le nombre de situations possibles est souvent infini, mais ils peuvent être réfutés par un seul cas contraire à la prédiction. C'est ce qui constitue le problème de l'induction. [...]
[...] Au lieu de parler de vérification d'une hypothèse, Popper parlera de corroboration Donc, Popper introduit les termes de corroboration ou degré de corroboration pour exprimer le degré auquel une hypothèse a fait ses épreuves. Et pour cela, Popper propose de considérer que le degré de corroboration d'une hypothèse ou d'une théorie soit fonction: 1. De la réfutabilité de cette hypothèse ou théorie ; 2. Du nombre et de la sévérité des tests auxquels elle a été soumise et de la manière dont elle a réussi ces épreuves. Plus une hypothèse (ou une théorie) est réfutable, plus elle est corroborative. [...]
[...] Tableau de prise de décision Décision H0 fausse (Rejet de l'hypothèse nulle) Erreur de type I : (risque α) de dire qu'il y a quelque chose alors qu'il n'y a rien (risque d'illusion) puissance du test 1-α Décision H0 vraie (Acceptation de l'hypothèse nulle) Erreur de type II :(risque β) de dire qu'il n'y a rien alors qu'il y a quelque chose. (risque de negligence) D'après, le tableau de décision, on peut dire : qu'il y a quatre situations qui doivent être en effet envisagées : L'acceptation de H0 alors qu'elle est vraie. Le rejet de H0 alors qu'elle est vraie. [...]
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