Histoire de la pensée économique, Henri Denis, mercantilisme, Descartes, pensée philosophique, pensée économique, Pascal, capitalisme
Il s'agit de poser une question économique après avoir lu le chapitre "La première critique du mercantilisme" de la Deuxième partie de l'ouvrage "Histoire de la pensée économique" d'Henri Denis. Le document est donc un résumé du chapitre qui se conclut avec une ouverture sur une question économique.
[...] Les puissances européennes commencent à encourager la classe montante des commerçants en leur octroyant des avantages et privilèges exclusifs à faire du commerce dans les nouvelles colonies (page 138) l'Agriculture connaît aussi des développements importants (page 139) en Angleterre, la remise en cause des droits seigneuriaux et féodaux permet aux petits paysans de devenir propriétaires de leur terrain, et gagnent des droits. La pensée philosophique en Europe de la Renaissance s'est ressourcée dans la pensée Aristotélicienne (page 140) en adoptant une approche systématique de la description des phénomènes observables. Aristote voit le monde comme une hiérarchie des choses où il faut comprendre et situer chaque être et chaque objet, comme prérequis à comprendre sa nature. Des penseurs contemporains poussent la démarche scientifique vers de nouvelles limites, et on cite en particulier Blaise Pascal et René Descartes (pages 143 et 144). [...]
[...] L'intervention directe de l'État dans la sphère économique est critiquée par la vision physiocrate de l'économie comme phénomène naturel. L'accumulation de monnaie, dont le stock peut être illimité, introduit des distorsions par rapport aux biens physiques nécessaires à la production (page 145). Lorsque le mercantilisme cherche à arroger à l'État un monopole sur l'organisation des moyens de production, il crée des structures artificielles, en contradiction avec la nature du marché (page 151) Le mercantilisme a certainement apporté une contribution critique au concept de capitalisme, notamment marchand. [...]
[...] La pensée de Boisguillebert en particulier considère que l'intervention de l'État à travers ses impôts ou sa réglementation est contraire à la loi du marché (pages 151 et 152). Pour Hume (pages 155 à 159), il y a une sorte de processus graduel où le mercantilisme sert de motif à une économie à accumuler suffisamment de richesse, c'est-à-dire à promouvoir l'émergence d'un capitalisme moderne. En d'autres termes, à un niveau de richesse donnée, il n'y a plus lieu à l'État d'intervenir dans la sphère économique (page 160). [...]
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