Daniel Cohen est un économiste français né le 15 Mars 1953, actuellement professeur d'économie à l'Ecole Normale Supérieure, à Paris I et à l'Ecole d'Economie de Paris (directeur du Centre pour la Recherche Economique et ses Applications (CEPREMAP)). Il est également membre du Conseil d'Analyse Economique (CAE) auprès du Premier Ministre et conseiller scientifique auprès du Centre de Développement de l'OCDE. Il s'intéresse en particulier à l'économie des Pays en développement, à leur dette et leur productivité, ainsi qu'au phénomène de la mondialisation en général comme nous le verrons dans cet ouvrage.
Connu aussi pour ses nombreux articles, il est par ailleurs éditorialiste au Monde et animateur d'une émission radiophonique sur France-Culture.
[...] La question de fond est de savoir qui exploite qui, et surtout à qui profite l'exploitation du Tiers-monde ? C'est en fait le consommateur final, ainsi la classe ouvrière du Nord exploite en quelque sorte celle du Sud, il n'y a pas de lutte des classes au sens occidental au Sud. Tout s'explique par une suite de circonstances historiques et politiques données, de ce fait il y a une différence de fait maintenue entre pauvres et riches, c'est l'échange inégal. Emmanuel voit donc une exploitation et un rapport Nord/Sud caractérisé par un rapport économique. [...]
[...] L'Empire, et cætera 7. Le sida et la dette Conclusion Analyse J'ai choisi d'analyser l'ouvrage selon le déroulement exact de celui- ci, l'auteur abordant dans chaque chapitre des idées qui certes répondent aux enjeux globaux de l'ouvrage, mais qui nécessitaient d'être expliquées séparément pour une meilleure compréhension. Introduction Tout d'abord, et ceci dans une perspective historique, l'auteur définit trois étapes dans l'histoire de la mondialisation, trois mondialisations. La 1ère s'apparente à la découverte de l'Amérique au XVIème siècle par les conquistadors espagnols, la seconde au XIXème siècle, en particulier à travers les marchands anglais et enfin la 3ème, celle que nous connaissons actuellement. [...]
[...] Selon Kennedy, le déclin arrive toujours, à cause d'un problème des finances publiques. Il faut d'abord s'intéresser à l'origine de cette puissance et sa différence avec l'Europe. Il y a une grande différence, aux yeux de l'histoire, entre les puissances impériales d'hier et les Etats-Unis aujourd'hui. Daniel Cohen nous montre qu'il y a deux types d'économie, une de type smithienne comme l'Empire romain et une de type shumpetérienne comme les Etats-Unis. Ce cycle shumpetérien, celui par exemple du Moyen Age en Europe connaît une croissance à priori sans limites. [...]
[...] C'est un commerce sur des produits proches, marquant une similitude de goûts. L'argument avancé par l'auteur est que cette mondialisation est en grande partie imaginaire, et surtout, c'est notre imaginaire, pas celui des pays pauvres. Cette nouvelle économie est aussi définie comme l'économie post-industrielle, avant on passait de l'économie agraire à l'économie industrielle et désormais de l'industrielle à la post- industrielle. Plusieurs personnes ont tenté de définir celle-ci, soit par l'importance des services, soit par la connaissance, qui aux yeux de beaucoup apparaît désormais comme le principal facteur de production. [...]
[...] Derrière cette question se trouve le rôle de la religion dans le développement économique, ce que reprend dans ses idées Huntington ou Weber. Pour Huntington, l'Islam a un problème avec le monde moderne en général et l'économie en particulier. Grâce à l'histoire, une comparaison entre les économies semble possible, et on remarque que finalement c'est plus la géographie que la religion qui explique les similitudes entre les pays, il y a une tendance à la convergence (régionalement) quelque soit la religion. [...]
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