Demain le libéralisme est l'approfondissement de Demain le capitalisme, traité qui énonçait les bases du concept de Nouvelle économie.
Celle-ci, adoptant un "individualisme méthodologique" propre à la théorie néoclassique repose également sur trois points fondamentaux : la concurrence, le marché politique et Hayek.
La nouveauté qui caractérise cette évolution de la théorie néoclassique apparaît dans l'utilisation de nouveaux facteurs tels que la rareté du temps ou l'intégration de concepts comme les coûts de transaction.
D'origine anglo-saxonne, l'apparition dans les années soixante-dix d'un courant universitaire français opposé à l'orthodoxie marxienne" met en avant l'idée d'une nouvelle économie qui prétend au dépassement de la forme néoclassique traditionnelle. En effet, dorénavant, l'économie "généralisée" peut permettre d'expliquer toutes sortes de relations sociales en leur adaptant les principes d'Homo oeconomicus et d'économicité (nous vivons dans un monde où tout est, par définition rare) : si tout est conséquence d'un choix et que rien n'est gratuit, alors toutes les actions sont appréciables selon leur coût d'opportunité (par exemple, l'arbitrage loisir/travail).
[...] Enfin, sur la question des profits, Yale Brozen opposera à Bain l'idée que les sur-profits enregistrés par des entreprises puissantes auront tendance à se réduire, selon la loi classique de l'égalisation tendancielle des taux de profit et par opposition à la thèse de la concentration croissante (le marketing et la publicité empêcheraient le profit de jouer son rôle de stimulant de la croissance). Selon l'auteur ; "N'en déplaise à Galbraith, l'essor des grandes entreprises contemporaines n'a pas sonné la mort des forces du marché". V Pourquoi le profit ? Selon la théorie des "droits de propriété " de Ronald Coase, c'est bien l'existence de coûts de transaction qui légitime les institutions en tant que moyens d'atteindre l'optimum économique. [...]
[...] Lepage (Henri), Demain le Libéralisme Introduction Demain le libéralisme est l'approfondissement de Demain le capitalisme, traité qui énonçait les bases du concept de Nouvelle économie. Celle-ci, adoptant un "individualisme méthodologique" propre à la théorie néoclassique repose également sur trois points fondamentaux : la concurrence, le marché politique et Hayek. I La nouvelle économie : le retour à l'économie politique La nouveauté qui caractérise cette évolution de la théorie néoclassique apparaît dans l'utilisation de nouveaux facteurs tels que la rareté du temps ou l'intégration de concepts comme les coûts de transaction. [...]
[...] Gardiner Means contribue en 1935 à vérifier cette association en révélant l'existence d'une relation entre le degré de flexibilité des prix industriels et le taux de concentration des entreprises. Enfin, Joe S. Bain montre qu'il existe une corrélation entre le niveau des taux de profit et le degré de concentration des structures industrielles. Finalement, jusque dans les années soixante, la méfiance vis-à-vis des concentrations semblait justifiée. Pourtant, G. Stigler et J. [...]
[...] Ainsi, les "nouveaux économistes" prônent l'établissement d'un cadre institutionnel qui stabiliserait sur de longues périodes le niveau des dépenses et des prélèvements, l'instauration d'un plafond à la progression des dépenses budgétaires Par ailleurs, la refonte du système fiscal qui reposerait sur les thèses de Laffer et Feldstein (réduction des impôts ) permettrait même de rendre plus efficace le multiplicateur budgétaire. III Les rouages de la socialisation : marché politique et groupes de pression Jean-Jacques Rosa explique que "le marché n'est pas autre chose que le lieu où s'échangent des votes contre des promesses d'intervention publiques". De fait, l'analogie entre marché et politique, peut identifier les politiciens à l'offre et les électeurs, à la demande. [...]
[...] Le profit contrôle tout en réduisant les coûts internes de l'entreprise relativement aux travailleurs : contrôle (motivation des travailleurs), mesure (travail effectivement réalisé par chaque travailleur), organisation (utilisation optimale des compétences). Le profit autorise un contrôle externe sur l'entreprise : à travers la Bourse, le profit joue le rôle d'une signalisation qui oriente les capitaux. L'entrepreneur est ainsi contraint à une allocation optimale des ressources qui garantit l'absence de tout externalité sociale. La Bourse fait ainsi échec au " détournement de profit" en amputant le pouvoir de décision discrétionnaire des managers. Une entreprise à but non lucratif recherche aussi la maximisation, mais l'efficience reste nécessairement moindre. [...]
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