Les auteurs se défendent de faire l'apologie du capitalisme financier, et cherchent avant tout à combattre les préjugés français sur le libéralisme qui pourraient expliquer la position mixte de la France, ni libérale, ni protectionniste.
Ainsi dans un premier temps (du chapitre 1 au chapitre 3), s'ils ne contredisent pas les idées reçues sur le marché financier, ils en soulignent les incohérences. Ensuite, rejetant l'idée d'un héritage culturel et historique, ils montrent que la France n'a pas toujours été aussi hostile au capitalisme. Cela dit, ils invoquent le regret des Trente Glorieuses comme cause à cette attitude. Aujourd'hui on a tendance à opposer logique financière et industrielle (page 13). L'une privilégiant les capitaux à court terme, l'autre nécessitant des investissements lourds à long terme. Or, si l'on distingue la valeur comptable et boursière d'une entreprise, c'est-à-dire la valeur en bourse et non ses rendements, on se rend compte que rien ne s'oppose. En effet, la Bourse préférera souvent l'entreprise qu'elle estimera pouvoir faire des bénéfices futurs soit celle qui investit (page 16).
[...] Pour finir, les cols bleus ne sont pas plus menacés que les cols blancs par les OPA (page 50). Il est vrai que les restructurations et les délocalisations jouent de grands rôles dans cette idée. Cependant, les classes managériales sont autant voir plus touchées par les OPA (plus de pression Et il est clair que le climat de concurrence internationale est le grand moteur de l'insécurité de l'emploi Les causes historiques et culturelles de l'hostilité actuelle face au capitalisme Les auteurs estiment qu'on ne peut imputer les difficultés économiques d'un pays à son passé et à sa tradition. [...]
[...] Cependant, l'impact des 30 Glorieuses reste énorme. Par exemple, l'interventionnisme établi après la Seconde Guerre mondiale qui était nécessaire pour des reconstructions efficaces perdure dans les mémoires comme un remède aux maux actuels. Aussi on comprend pourquoi l'Union Européenne peut être décriée par certains puisque sa politique prône la défense de la concurrence et la limite du protectionnisme. Pourtant actuellement, un protectionnisme de longue durée s'avère néfaste car il ralentit voir annule la productivité et la modernité d'un secteur. Aujourd'hui, l'innovation demande donc plus de concurrence et de liberté. [...]
[...] Les Français obligés d'épargner hésiteraient à placer une autre partie de leur revenu en bourse Bien que La redistribution ne soit pas l'ennemie du marché le système actuel devrait être repensé. Les solutions Aussi, il ne faudrait plus contredire les hauts salaires des dirigeants (source de motivation, d'innovation ) ni alourdir les charges des entreprises en taxes ou en impôts. Néanmoins il faudrait inciter les investissements pour des causes nationales ou charitables et enfin encourager les Français à devenir propriétaires de leur appareil productif. [...]
[...] Le Grand Méchant Marché, de Augustin Landier et David Thesmar Les auteurs se défendent de faire l'apologie du capitalisme financier, et cherchent avant tout à combattre les préjugés français sur le libéralisme qui pourrait expliquer la position mixte de la France, ni libérale, ni protectionniste. Ainsi dans un premier temps (du chapitre 1 au chapitre s'ils ne contredisent pas les idées reçues sur le marché financier ils en soulignent les incohérences. Ensuite, rejetant l'idée d'un héritage culturel et historique, ils montrent que la France n'a pas toujours été aussi hostile au capitalisme. [...]
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