Dans ce livre Denis Clerc nous parle de la France galère celle qui doit lutter pour s'en sortir, il nous explique également quel sont les moyens entrepris par les pouvoirs politiques afin d'aider cette population victime du chômage de la pauvreté, de l'insécurité de l'emploi. L'Etat a une part de responsabilité en laissant se développer les emplois paupérisant. Il y a donc urgence de changer les politiques mises en place.
La France est perçue comme une des plus grandes puissances économiques mondiales. Chaque année les indicateurs économiques, nous informent de la croissance économique de notre pays et ajoute 30 milliards d'euros de pouvoir d'achat au ménage français (...)
[...] L'auteur préconise aussi un revenu sociale de complément, c'est ce qui actuellement en train de ce mettre en place par le gouvernement par le biais du RSA (revenu de solidarité active). Complément de revenu d'activité pour les personnes qui bénéficient des minimas sociaux et qui reprennent une activité rémunérée. Mais le RSA tel qui est appliqué par le gouvernement ne diminuera la pauvreté que d'environ et coutera près de 5 milliards à l'Etat. Pour Denis Clerc il faudrait revoir les grilles d'attribution et du taux d'application du RSA. [...]
[...] Pour les uns la pauvreté est aux portes quand elle n'est pas déjà là. Pour les autres l'impôt a atteint des limites insupportables. L'auteur nous montre de par la théorie néoclassique que l'investissement est la source de création d'emploi et de développement économique. Mais il faut être certains que les répercutions de ces investissements puissent bénéficier à toute la société comme au temps des trente glorieuses L'Etat devrait donc intervenir pour réglementer tout cela. Pour palier aux inégalités qu'engendre le marché. [...]
[...] Et faire en sorte que l'économie devienne un instrument permettant de lutter contre la rareté du travail et non pas d'entretenir par son insuffisance, la mise à l'écart de ceux qui ne parviennent pas à s'insérer correctement dans l'appareil productif. C'est un des plus grands défis que notre Pays est à relever. L'auteur nous démontre que la pauvreté résulte plus du manque d'emploi que d'une protection sociale insuffisante. En ce qui concerne la pauvreté monétaire en France on constate que les chiffres ne cessent d'augmenter. [...]
[...] Ceux qui soutiennent cette théorie pensent que cela pourrait relancer l'offre d'emploi. Pourtant nous avons vu qu'il n'y avait pas de lien entre la durée de travail et le chômage. Les causes du manque d'offres d'emploi sont plutôt à rechercher dans la baisse du niveau d'investissement des entreprises, et de l'effort de recherche. La qualification et la flexibilité du travail compte aussi dans la balance. Supprimer les heures légales de travail provoquerait une baisse des heures supplémentaires car on ne saura plus du tout à quelle niveau celles-ci commencent. [...]
[...] On assiste à un gel des augmentations de salaire. Peut d'heure supplémentaires, car les RRT permettent de gérer la main d'œuvre selon les pics d'activité. D'où un ralentissement du pouvoir d'achat. Les salariés passés aux 35h se sentent lésés. Les gagnants de ces mesures sont surtout les personnes au smic en temps partiel qui ont vu leur salaire brut horaire augmenter. La loi des 35h n'est pas à fustiger, car elle a eu l'effet escompte et a couté moins cher que ne le pensait (entre 6,1 et 8,1 milliards d'euros). [...]
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