Né en 1950 à Meknes (Maroc), diplômé lauréat de l'IEP Paris (Section Economique et financière - 1972), Docteur en Gestion (Université Paris Dauphine) et Docteur en Science Politique (titulaire d'une HDR), Elie COHEN a entrepris une double carrière de chercheur et d'enseignant du supérieur. En 2010 l'économiste français le plus écouté, propose de penser la crise, déjà tant racontée, mais toujours impensée.
Il met en avant les défaillances étant à l'origine de l'ensemble des crises qu'a traversé le monde depuis 8 siècles, qui sont la défaillance des marchés, la défaillance de la régulation et pour finir la défaillance des théories économiques libérales. Il analyse également le double mouvement de la globalisation et des déréglementations qui sont le fondement de la crise que le monde connait actuellement.
Afin de mieux comprendre sa thèse, il convient de définir certaines notions :
La régulation qui est un processus économique visant à muter un marché tout en concevant l'essentiel de ces caractéristiques économiques et sociales, malgré les crises qui l'affectent.
La titrisation est un mécanisme visant à transformer des passifs d'une entreprise (ex : les créances) en titres pouvant s'échanger sur un marché financier.
Le marché efficient est quant à lui un marché suffisamment large ou les informations se répandent rapidement afin que les produits soient toujours achetés et vendus au juste prix. L'auteur nous amène à nous demander comment réguler le marché financier après la crise de 2008 ?
Afin de mieux comprendre sa démarche, nous allons étudier de plus près la triple défaillance, et enfin les recommandations, ainsi que les axes d'amélioration à mettre en place pour éviter une situation de crise prochaine (...)
[...] Elie Cohen, keynésien par nature s'influence, pour ses recommandations de ces différentes théories. Il termine son livre en établissant un certain nombre de recommandations[2] qui englobe dans un premier temps la restructuration du marché, puis l'augmentation du pouvoir réglementaires des institutions. La restructuration du marché financier passe par la création du marché de produit dériver. Ce qui permettrait une meilleure visibilité des produits à risques. Cela évitera également une contamination des autres marchés en ca de défaillances des produits (produire un effet d'amortisseurs face à l'ensemble des secteurs en liens avec les banques universelles). [...]
[...] En 2010 l'économiste français le plus écouté, propose de penser la crise, déjà tant racontée, mais toujours impensée. Il met en avant les défaillances étant à l'origine de l'ensemble des crises qu'a traversé le monde depuis 8 siècles, qui sont la défaillance des marchés, la défaillance de la régulation et pour finir la défaillance des théories économiques libérales. Il analyse également le double mouvement de la globalisation et des déréglementations qui sont le fondement de la crise que le monde connait actuellement. [...]
[...] Elie Cohen remet en causes ces principes, car elles sont en liens direct avec la crise des Subprimes de 2008. En effet l'efficience du marché à permis à la crise de se rependre rapidement, de contaminer plus facilement l'économie réelle à cause de la déréglementation et de la désintermédiation. La titrisation est elle aussi une des causes pointée du doigt par l'auteur. Elle en est même l'élément déclencheur. En effet aux Etats Unis, les banques ont titritisé (sous le nom de subprimes) les créances de ménages Américains qui se sont avérer insolvable. [...]
[...] Dans un second temps, il préconise d'augmenter le pouvoir règlement des états les états ne sont pas nos ennemis à travers cette idée, Elie Cohen intègre les principes keynésiens, d'où l'état intervenant sur le marché pour y corriger les failles, l'état ne se contenterais d'effectuer seulement ses fonctions régaliennes, mais serai un acteur principale des marchés financiers. Pour conclure, on sent dans le livre d'Elie Cohen un fort penchant contre le libéralisme, pour lui une restructuration totale du système financier semble nécessaire, à l'image des idées de Keynes. Ce livre montre clairement sont affection pour le système keynésien, et manque d'objectivité, pour une plus profonde analyse des crises et de leurs solutions, je recommande une lecture en parallèle avec le livre La crise : Pourquoi on en est arrivé là ? Comment en sortir ? [...]
[...] La titrisation est en soit un principe novateur, Schumpeter a dit que la l'innovation permettait l'évolution des marchés libéraux. Les différentes crises passées nous ont démontrées que la déréglementation financière pouvait être la source de conflits d'intérêts. La déréglementation a entrainée le développement des banques universelle qui cumulent toutes les activités (immobilier, investissements, achat, emprunt ) ce qui leurs permet d'accumuler une masse considérable d'informations sur les entreprises et les marchés. Cependant cette circulation d'information est prohibée, car elle est une source de conflits. [...]
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