L'Economie sans tabou est un ouvrage divisé en trois parties. La première partie est un chapitre introductif dans lequel Bernard Salanié corrige deux préjugés particulièrement répandus en croisant données chiffrées et indicateurs de mesure, le premier sur l'augmentation des inégalités en France, le second sur son équivalent au niveau mondial. L'auteur élargit ensuite son propos en divisant le corps de l'ouvrage en deux. La seconde partie est consacrée à divers chapitres thématiques décrivant le fonctionnement d'une économie de marché et comporte six chapitres traitant successivement de l'offre et la demande, de l'économie de marché, des prix, du profit, du chômage et des marchés boursiers. Ceux-ci ont en commun d'être à la fois rigoureux et accessibles par leur simplicité et leur clarté. La troisième partie consiste, une fois la boîte à outils des économistes formée, à aborder six thèmes d'actualité de politiques économiques. L'auteur expose alors les effets positifs des échanges internationaux, les conséquences de la Politique Agricole Commune, la redistribution des revenus et des richesses, la baisse du chômage structurel, la lutte contre la pollution par l'intermédiaire de systèmes de crédits de pollution négociables, et la régulation conjoncturelle. Un glossaire des termes techniques utilisés complète le livre.
Ce livre constitue donc un outil précieux pour celui qui souhaite mieux comprendre les mécanismes de l'économie de marché dans laquelle nous vivons. Il est, en effet, difficile d'imaginer description plus claire de la loi de l'offre et de la demande ou du chômage structurel. Dans chaque cas, des exemples concrets, pris dans l'actualité, illustrent les propos, tout en n'oubliant pas de faire référence aux grandes théories économiques.
Le plan suivi est celui de l'ouvrage car ce dernier correspond parfaitement à la progression recherchée dans tout apprentissage économique
[...] La question est alors quelle politique macroéconomique appropriée peut-on mener afin de réduire la composante conjoncturelle? La seule critique que l'on puisse faire à ce chapitre est qu'il suppose de la part du lecteur une connaissance de l'activité économique et de ses subtilités. Le dernier chapitre de cette première partie est consacré à la compréhension des mécanismes élémentaires des marchés financiers. La Bourse est un lieu d'échanges entre épargnants et entreprises par l'intermédiaire, entre autres, des obligations et des actions. [...]
[...] L'auteur expose alors les effets positifs des échanges internationaux, les conséquences de la Politique Agricole Commune, la redistribution des revenus et des richesses, la baisse du chômage structurel, la lutte contre la pollution par l'intermédiaire de systèmes de crédits de pollution négociables, et la régulation conjoncturelle. Un glossaire des termes techniques utilisés complète le livre. Ce livre constitue donc un outil précieux pour celui qui souhaite mieux comprendre les mécanismes de l'économie de marché dans laquelle nous vivons. Il est, en effet, difficile d'imaginer description plus claire de la loi de l'offre et de la demande ou du chômage structurel. Dans chaque cas, des exemples concrets, pris dans l'actualité, illustrent les propos, tout en n'oubliant pas de faire référence aux grandes théories économiques. [...]
[...] Une troisième mesure serait de modifier le code du travail, mesure explicitement demandée par le patronat. Bernard Salanié propose une réforme le mode de financement de l'assurance retraite. Le gouvernement lui a préféré la mise en place des Contrats Nouvelles Embauches et Contrats Premières Embauches, ce qui a suscité une crise sociale importante qui s'est terminée sur l'abrogation de cette loi. Cela semble dommage car cela aurait permis une plus grande flexibilité du monde du travail. Une des critiques que l'on puisse faire à l'auteur est qu'il fait un diagnostic très libéral du chômage, en accentuant les causes conjoncturelles du sous-emploi et donc en augmentant d'autant le niveau supposé du chômage structurel. [...]
[...] Il se fait alors plus mordant, et cela sans perdre son sens de la précision et de méthode que l'on a pu observé dans la partie précédente. Salanié commence cette partie par un sujet souvent perçu par le grand public comme absolument incompréhensible : le libre échange. On trouve, dans ce chapitre, un exposé, brillamment illustré par une nouvelle parabole, des fondements ricardiens du libre échange et des limites des thèses protectionnistes. Il conclut que les droits et les quotas doivent disparaître, à quelques exceptions près qui ne s'appliquent pas aux grands pays industriels. [...]
[...] Il émet pour cela l'hypothèse que le système de prix n'existe pas. Cette expérience fut tentée en Union Soviétique où les prix étaient considérés comme un concept bourgeois Les planificateurs furent alors obligés d'introduire des prix fictifs dans leurs calculs car ils se retrouvèrent dans l'impossibilité de centraliser toutes les informations résultant de la baisse de quantité de café disponible. L'utilisation d'un système de prix permet ainsi d'agréger sans effort toute l'information et de transmettre à chaque agent l'information dont il a besoin pour modifier son comportement. [...]
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