Définitions : utilité totale et utilité marginale
L'utilité totale U d'un bien X quelconque mesure la satisfaction globale que l'individu retire de la consommation de ce bien. Le niveau de U dépend de la quantité du bien X : U est donc fonction de X.
L'utilité marginale UmX d'un bien X représente la variation de l'utilité totale pour une variation la plus petite possible de la quantité consommée (infinitésimale si le bien est parfaitement divisible, égale à un si le bien est imparfaitement divisible) : elle est donc ainsi égale à la dérivée de la fonction d'utilité.
Évolution de l'utilité totale et de l'utilité marginale
L'intensité du besoin d'un bien est décroissante au fur et à mesure que la quantité consommée augmente : plus un individu consomme un bien, moins il éprouve de plaisir à le faire. L'utilité marginale est alors décroissante, et l'utilité totale atteint son maximum en un point dit de satiété. Un individu rationnel ne poursuivant pas sa consommation au delà de ce point (il ferait diminuer son utilité totale), Um reste positive.
[...] De même, les situations de concurrence imparfaite tendent à éloigner le prix pratiqué du véritable prix d'équilibre. Les effets externes Il existe un effet externe quand la décision d'un individu modifie directement le niveau de satisfaction d'au moins un autre individu, en dehors du processus d'échange sur le marché. Ces externalités peuvent être négatives (pollution ) ou positives (santé, éducation Lors d'une décision, les individus ne tiennent compte que des avantages et des coûts privés. Ainsi, les choix individuels conduisent à une surproduction de biens ayant des effets externes négatifs, et à une sous-production des biens ayant des effets externes collectifs. [...]
[...] Si de super-profits sont réalisés sur un marché, n'importe qu'elle entreprise peut y réaliser un raid pour s'accaparer une partie de cette rente : le risque de voir arriver de nouveaux offreurs est alors permanent, et les entreprises déjà présentes sur le marché doivent se comporter comme en situation de concurrence pure et parfaite pour l'éviter. Ainsi, les bénéfices attendus d'un marché concurrentiel proviennent avant tout de la contestabilité, non de l'atomicité. Équilibre général et optimum économique L'existence d'un équilibre général La loi des débouchés de J.-B. [...]
[...] L'équilibre du consommateur Il cherche à atteindre la courbe d'indifférence la plus élevée possible (maximum de satisfaction), mais est contraint de choisir une combinaison placée sur sa droite budgétaire : la combinaison optimale est alors atteinte au point où la droite budgétaire est tangente à la courbe d'indifférence.* A prix constants, les variations de revenu décalent la droite budgétaire sans en modifier la pente ; les quantités de chaque bien consommé varient, mais dans les mêmes proportions. La courbe de consommation-revenu trace ces différents équilibres en fonction du revenu. [...]
[...] Théorie de l'optimum de second rang L'intervention de l'État introduit des distorsions inévitables. Ainsi des taxes par exemple : si les consommateurs en supportent le poids, ils égaliseront l'utilité marginale au prix taxes comprises, alors que les producteurs raisonneront en terme de prix hors taxes. L'optimum de Pareto étant alors inatteignable (théorème du second best : si les conditions de l'optimum de Pareto ne peuvent pas être respectées dans certaines activités, l'optimum de premier rang n'est généralement pas atteint dans les autres activités), il vaut mieux tenter de définir les conditions d'un optimum de second rang. [...]
[...] Libre entrée : à tout moment, n'importe quel agent est libre de participer ou de ne pas participer à l'activité du marché. Homogénéité : les entreprises produisent un bien considéré comme identique par les acheteurs, qui sont donc indifférents à l'identité de l'entreprise : la concurrence ne peut porter que sur les prix. Mobilité : les facteurs de production sont parfaitement mobiles. Transparence : l'information des différents agents intervenants sur le marché est parfaite, c'est-à-dire disponible immédiatement et sans coûts. Pour l'entreprise concurrentielle, le prix est une donnée extérieure, qui s'impose à elle (on parle d'entreprise price taker). [...]
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