économie-monde
En revenant quelques siècles en arrière, on remarque la présence de plusieurs ensembles d'économies. C'est avec cette notion que l'historien Fernand Braudel introduisit le concept d'économie-monde qu'il définit comme étant « un fragment de l'univers, un morceau de la planète économiquement autonome, capable pour l'essentiel de se suffire a lui-même et auquel ses liaisons et ses échanges intérieurs confèrent une certaine unité organique ». Il sera démontré dans une première partie que des économies-mondes se sont formées depuis l'antiquité, et ont depuis prouvé qu'elles respectaient certaines règles, notamment basées une hiérarchisation incontestable ; pour voir ensuite que des éléments tels que la politique, le social et la culture influencent ces économies-mondes, et finalement comment ont peut les observer face aux divisons du temps.
[...] C'est avec cette notion que l'historien Fernand Braudel introduisit le concept d'économie-monde qu'il définit comme étant un fragment de l'univers, un morceau de la planète économiquement autonome, capable pour l'essentiel de se suffire a lui-même et auquel ses liaisons et ses échanges intérieurs confèrent une certaine unité organique Il sera démontré dans une première partie que des économies- mondes se sont formées depuis l'antiquité, et ont depuis prouvé qu'elles respectaient certaines règles, notamment basées une hiérarchisation incontestable ; pour voir ensuite que des éléments tels que la politique, le social et la culture influencent ces économies-mondes, et finalement comment ont peut les observer face aux divisons du temps. Les économies-mondes obéissent à certaines règles. Avant toute chose, leurs délimitations est primordiale et la zone englobée doit comprendre un centre impliquant une ville et un capitalisme dominant. Cette zone est hiérarchisée, c'est-à-dire qu'elle comprend des économies pauvres, modestes et riche uniquement au centre. La première règle concerne les limites d'une économie-monde : Elles se trouvent là ou commence une autre économie du même type. [...]
[...] Il est question ici de conjoncture économique, (car seule conjoncture vraiment étudiée), donc concrètement celle de variation des prix. On dénombre de nombreux cycles plus ou moins long, le Kitchin à 4 ans), le Juglar à 8 ans), le Kuznets (20 ans), le Kondratieff (50 ans) et enfin le Trend séculaire (100 ans), bien entendue tous ces cycles coexistent dans le temps. Par exemple, une fois sur deux, le sommet d'un Kondratieff rejoint le sommet d'un trend et en ajoutant ses mouvements à la période montante ou descendante du trend, ils le renforcent ou l'atténuent. [...]
[...] L'ordre culturel (les civilisations) même si il rejoint souvent l'ordre économique le surpasse et l'influence du fait de son impressionnante longévité. Comme le dit Braudel la civilisation, c'est le patriarche de l'histoire du monde La culture et les économies-mondes se sont bien sur entraidées (la colonisation implique le développement de la civilisation européenne) mais il est intéressant de voir comment elle différent et comment elles se confrontent : Ainsi les centres économiques ne sont pas toujours les centres culturelles, par exemple lorsque Londres était au centre du monde économiquement, c'est la France qui dominait culturellement. [...]
[...] Il est intéressant aussi de voir que le rythme de la conjoncture Européenne influence déjà les autres économies-mondes, on peut donc en déduire une chose capitale : la monnaie été déjà un instrument de domination des plus puissant. Il est possible d'observer ces mouvements conjoncturels, cependant personne n'à jamais essayer d'expliquer leur création, leur développement. Il est fort probable que l'élément le plus important à prendre en compte soit les causes externes (exogènes) La division du temps rend la compréhension des économies-mondes très difficiles, cependant Braudel a réussit a clairement définir ces systèmes et expliquer comment avec d'autres éléments (politique, social et culture) ils ont marqué l'Histoire. [...]
[...] La deuxième règle spécifie qu'une économie-monde a toujours une ville puissante (et bien sur capitaliste) en son centre. (Venise, Amsterdam, Londres Néanmoins, ce genre de ville est nécessairement entouré de villes relais jouant le rôle de gardien et calquant son activité sur celle de la métropole. Une caractéristique commune aussi vient du fait de leurs populations cosmopolites et de leurs fortes diversifications sociales : Richesse et pauvreté, patriciat et prolétariat cohabitent. Bien évidemment, ces villes-mondes se succèdent, et ces changements on toujours un impact important pour l'histoire et pas seulement au niveau économique, car ils montrent les faiblesses de l'équilibre passé et les forces de l'équilibre futur. [...]
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