Dans son ouvrage intitulé Trois crises de mutation, Pierre Dockès décrit et analyse les trois dernières crises économiques qui ont touchées l'Europe et le monde, c'est-à-dire les périodes de longue dépression qui peuvent être considérées comme la deuxième partie d'un cycle Kondratieff, qui peuvent donc durer 25 ans. Dockès prétend qu'elles correspondent à la « mutation d'une forme particulière de capitalisme », elles seraient donc inévitables avec l'évolution des sociétés, des technologies, etc. Quels composants peuvent donc se faire succéder ces crises à intervalles réguliers et sont-elles foncièrement les mêmes ?
En supposant que chaque crise est différente, nous étudierons les trois crises séparément dans trois parties distinctes (...)
[...] Pour conclure, il est évident que la croissance démographique n'a pas un effet tranché sur la croissance économique aussi bien théoriquement que empiriquement. L'expérience d'après guerre et les modèles de croissance endogènes nous ont montré que croissance démographique et économique sont conciliables alors que les études empiriques récentes nous montre que la croissance démographique abaisserait modérément le niveau de vie. Démographie et croissance est au final une relation très ambiguë en économie, la seule certitude est peut être que la démographie n'est pas un élément particulièrement déterminant de la croissance économique. [...]
[...] Malgré l'instabilité des marchés financiers, la liquidité accrue des titres financiers a un effet positif sur l'épargne et l'activité des entreprises. Les Etats-Unis connaissent divers éléments ayant un impact sur leur taux de rendement économique : La diminution de la durée de vie des biens a fait chuté le rendement net du capital ce qui fait chuté le taux de marge de façon conséquente (moins 4 points de 1998 à 2002). En parallèle, il y a un redressement de la productivité du capital et des facteurs en général et le taux de rentabilité est en hausse points). [...]
[...] Mais met par contre en avant l'importance du sur endettement et de la déflation, qui causeraient tous les maux cités précédemment. C'est le surendettement qui donne de l'importance au surinvestissement, à l'excès de confiance et à l'excès de spéculation, qui de plus est le point commun des crises sévères de l'histoire ( 1929). Ainsi la dette et la déflation joueraient sur les dettes, les moyens de circulation, leur vitesse de circulation, les niveaux de prix, les valeurs nettes, les profits, le commerce, la confiance des affaires et les taux d'intérêts. [...]
[...] On assimile le ralentissement de la productivité des facteurs jusqu'en 1997 du essentiellement au secteur tertiaire. Le taux d'investissement à prix constant se redresse dans les années 80 et se stabilise dans les années 90. Le taux d'accumulation à prix constant qui en résulte reste stable, ce qui traduit une forte dégradation de la productivité du capital. La libéralisation financière, ainsi que l'accélération de la productivité américaine, ont constitué la principale cause des difficultés des entreprises françaises, ce qui a provoqué des problèmes de croissance et de chômage. [...]
[...] A est un coefficient d'accélération. Une unité de produit peut être obtenue avec plus de capital ou de travail. On trouve le volume du produit. Avec on trouve : Y = F = min min est le plus petit des nombres entre parenthèses L'équation différentielle devient : = s min(r/a,1/b) nr Solow améliore le modèle d'Harrod tout en y restant très fidèle. Chapitre 6 : Démographie et croissance. Une application du modèle de Solow Dans La prise en compte des effets de structure par âge dans le modèle de croissance Aglietta, Blanchet et Héran analysent les effets d'une variation de démographie, dans le modèle de croissance le plus abouti c'est-à-dire celui de Solow. [...]
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