Dans cet ouvrage, F. Braudel traite de l'avènement du capitalisme. Pour cela, il nous plonge quelques siècles en arrière. Il présente les différents aspects de la vie économique : la vie matérielle, l'économie de marché et le capitalisme. Il cherche à éclaircir les champs d'action de chacun, à présenter les impacts de chacun sur les grands évènements économiques de l'Histoire. Il présente également le déplacement des centres de gravité économiques du monde du 16e au 18e siècle.
Braudel pense que les économistes n'appréhendent pas toute l'économie en ne traitant que des échanges, et en ne prenant pas conscience de la différence entre l'économie de l'échange et le capitalisme. Selon lui, il ne faut pas oublier qu'il y a toute une infra-économie se concrétisant dans l'autoconsommation et qui a une part très importante jusqu'au XVIIIe siècle. Il met aussi en lumière le caractère sélectif du capitalisme dans le sens ou il ne concerne pas toute l'économie. C'est à partir de la description de cette civilisation matérielle et de l'économie de marché que Braudel va analyser l'impact que le capitalisme a sur l'économie actuelle.
[...] Braudel avait raison dans sa conclusion en émettant des doutes sur la véracité de ces propos et sur le côté véridique de son ouvrage. Sa version lui convient, maintenant à nous lecteurs de prendre les informations de chaque côté et d'en faire une synthèse personnelle. [...]
[...] Sans stabilité sociale, telle qu'elle existe en Europe ou au Japon, le capitalisme ne peut s'implanter durablement. En Europe, c'est la bourgeoisie qui a porté le capitalisme. En Chine, cela n'a pas été possible car l'Etat s'y opposait. Stabilité sociale et neutralité voire complaisance de l'Etat sont nécessaires à la naissance du capitalisme. Aussi, le capitalisme a besoin d'une hiérarchie, mais elle lui sera rarement propre, il va utiliser des hiérarchies existantes comme il a utilisé le marché et la consommation. [...]
[...] De plus, le capitalisme évolue, se transforme afin de mieux s'adapter aux économies et aux situations. Grâce à ce livre, j'ai une vision plus claire de ce qu'est le capitalisme. Je parviens maintenant à faire la part des choses entre capitalisme et économie de marché alors qu'avant je faisais l'amalgame entre les deux. Cependant cette lecture m'a quelque peu troublé dans le sens où les propos tenus au sujet des centres des économies-mondes dans la troisième partie diffèrent parfois de ce que J. [...]
[...] Encore au XVIIIe siècle, elles sont minoritaires car la vie matérielle est la plus présente du fait de la forte proportion de l'agriculture dans la structure de l'économie et donc de l'autoconsommation. L'économie de marché manque de consistance pour se développer, le capitalisme n'arrive pas à se généraliser et à se différencier. Sous chapitre 1 Il s'agit de traiter de l'économie de marché. Elle se développe, cela se traduit notamment par la variation en chaîne des prix sur les marchés du monde, qui sont reliés entre eux à travers l'échange de quelques rares marchandises et de métal précieux. [...]
[...] Ensuite, il traite de la vie matérielle. La vie matérielle est constituée de la vie routinière, du quotidien, c'est ce que l'humanité au cours de son histoire antérieure a incorporé profondément à sa propre vie (P14, L10). Sous chapitre 2 C'est la nature même de l'Homme qui intéresse l'auteur : sa propension à se reproduire, les catastrophes qu'il doit endurer (maladies, famines ses habitudes quotidiennes (nourriture, habillement ) mais aussi son travail pour découvrir de nouvelles techniques. Braudel évoque rapidement les monnaies et les villes qui plongent à la fois dans la quotidienneté immémorable et dans la modernité la plus récente (P20, L15). [...]
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