Coexistence de rigidités d'une éco encore élémentaire, et mouvements limités et minoritaires mais vifs et puissants d'une croissance moderne.
Vie matérielle : ensemble des habitudes, coutumes… « Ce que l'humanité au cours de son histoire antérieure a incorporé profondément à sa propre vie ». Importance de cette vie matérielle :
- Europe : culture de céréales. Besoin de jachère -> élevage (élément fondateur de l'histoire de l'Europe). Beaucoup de travail -> peu de loisirs, peu de grands monuments.
- Asie : riz, beaucoup de place donc pas d'animaux.
- Amérique du Sud : maïs, moins de travail, grands monuments amérindiens.
[...] Peu d'échanges entre économies monde (Empire Russe, Empire Turc, pas Charles Quint, dans l'Europe qui s'élargit avec les grandes découvertes, multiplie les liens avec les autres éco-monde (Inde, Insulinde, Chine), et le pole se déplace vers le nord. Zones lentes à évoluer, que l'on peut étudier, et qui signalent une histoire profonde du monde. Comment montrer que les économies-mondes expliquent ou non les jeux du capitalisme et son expansion - Les décentrages. Rares : Europe, centrage en 1380 à Venise, puis 1500 Anvers, 1550-1560 Gênes, 1590-1610 Amsterdam, 1780-1795 Londres NY. Déplacements à travers des crises fortes, le mauvais temps économique abat le centre ancien et affirme le nouveau, en explosant les pôles faibles. [...]
[...] - XVè : reprise de l'éco au bénéfice des villes favorisées (prix industriels montent plus vite que les prix agricoles). Rôle des boutiques et des marchés urbains. - XVIè : rôle majeur dans les foires internationales (Anvers, Francfort - XVIIè : l'éco dépasse la Méditerranée, vers l'Atlantique. Siècle souvent décrit comme en recul. L'élan du XVIè est coupé, mais Amsterdam croit beaucoup (retour à un échange plus basique, qui bénéficie à sa flotte). Les foires cèdent leur place aux Bourses, en flux continu. Epanouissement des boutiques. [...]
[...] La monnaie et les villes Villes et monnaies sont à la fois des moteurs et des indicateurs, elles provoquent, elles signalent le changement. Elles en sont aussi la conséquence Monnaie : accélère l'échange, donc rôle capital, car échange société. Villes multiplicatrices, s'adaptent au changement, l'aide. La ville et les monnaies ont fabriqué la modernité. Règle de réciprocité du Gurvitch : la modernité a poussé monnaie et villes. L'économie d'échange. Flux entre la production et la consommation. Commence dans les marchés élémentaires. [...]
[...] De plus, Paris capitale politique mais pas éco (Lyon, Paris en 1707). - La révolution industrielle : mot utilisé à contre sens (mouvement d'une roue, mouvement rapide, dès qu'il commence il est appelé à finir vite, or mouvement très lent, peu décelable à ses débuts, Adam Smith ne s'en rend pas compte). On le voit ajd : le TM s'industrialise avec peine, obstacles multiples. Rappelle les nombreux échecs de révolutions passées : découvertes chez les Egyptiens, les Romains non mises à profit. [...]
[...] En s'enrichissant, le colporteur va peu à peu déspécialiser. On dit que le négociant prend moins de risques : les profits ajustent les pertes mieux, car il y a plus de domaines. Pour Braudel : aucune branche n'est suffisamment active pour absorber toute son activité (possibilité d'investir dans la terre, l'immobilier, les mines ) ; le capitalisme est conjoncturel, les secteurs porteurs changent ; en général une grande spécialisation se fait voir : le commerce de l'argent, mais jamais sur une longue durée (Florence au XIVè, Gêne de 1579 à 1621, Amsterdam au XVIIè, puis vrai succès au XIXè quand la banque est partout : marchandise, industrie - Rôle de la vie matérielle capital, l'éco progresse avec elle. [...]
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