Fernand Braudel offre son point de vue sur la naissance et la croissance du capitalisme dans l'histoire de la civilisation matérielle.
Sa théorie a été utilisée comme un outil théorique expliquant la globalisation du capitalisme moderne.
Dans son livre, il critique le point de vue européen sur l'histoire de la civilisation matérielle et présente une économie non européenne.
Ce livre reproduit le texte de trois conférences que Fernand Braudel fit à l'université de Johns Hopkins aux Etats-Unis en 1976.
Cette édition fut publiée avant la sortie de son livre "Civilisation matérielle, Economie du capitalisme".
Il s'agit ici de la présentation de cet ouvrage.
[...] C'est sans doute qu'elle est au départ le fait de peGtes unités faiblement capitalisGques installées dans les campagnes à l'écart du grand capital londonien, basées sur l'innovaGon, mais surtout sur la saGsfacGon des besoins de la vie matérielle. De plus, la conquête incessante de nouveaux débouchés lui a permis d'éviter les goulots d'étranglements et de faire face à la réorientaGon des invesGssements lorsqu'un secteur d'acGvité était en crise. [...]
[...] Et surtout, en admePant les vertus concurrenGelles du marché ( . ) il importe de signaler au moins que le marché, entre producGon et consommaGon, n'est qu'une liaison imparfaite, ne serait-‐ce que dans la mesure où elle reste parGelle (p. 48). Conférence : «Les jeux de l'échange» Le capitalisme, quant à lui, ne se laisse définir que par l'interacGon entre capital et capitaliste. Il n'y a pas de société sans capital, mais la figure du capitaliste n'apparaît guère qu'à la fin du Moyen Âge. [...]
[...] Enfin, la crise de 1929 profite à New-‐York. A chaque fois, le changement de centre a résulté d'une crise économique. Mais cela ne signifie pas bien sûr que toutes les crises entraînent un tel transfert : le plus souvent, au contraire, la métropole est suffisamment puissante pour en tourner les effets vers l'extérieur, et en Grer finalement profit. En effet, l'économie-‐monde se divise en zones concentriques, et l'écart de développement entre le cœur et ses marges les plus éloignées est considérable : Bref, l'économie-‐monde européenne, en 1650, c'est la juxtaposiGon, la coexistence de sociétés qui vont de la société déjà capitaliste, la hollandaise, aux sociétés serviles et esclavagistes, tout au bas de l'échelle (p. [...]
[...] L'économie mondiale est le marché de tout l'univers selon la formule de Sismondi. L'économie-‐monde, elle, peut-‐être définie comme l'économie d'une porGon seulement de notre planète, dans la mesure où elle forme un tout économique (p. 85). Elle occupe un espace géographique déterminé : on peut donc tracer ses fronGères, même si celles-‐ci sont suscepGbles d'évoluer au fil du temps ; Elle possède un centre, qui est la ville dominante des échanges économiques et commerciaux ; Elle est hiérarchisée : on peut disGnguer un cœur entourant la ville-‐centre, des zones intermédiaires et des marges, larges et subordonnées. [...]
[...] CePe édiGon fut publiée avant la sorGe de son livre "CivilisaGon matérielle, Economie du capitalisme". Il s'agit ici de la présentaGon de cet ouvrage. Conférence : repensant à la vie matérielle et à la vie économique» Ce chapitre est consacré à la jusGficaGon de l'intérêt de l'histoire économique. La période qui s'étend entre le XVème et le XVIIIème siècle, qui fait l'objet de cePe étude, voit se développer considérablement les échanges et les villes, non seulement en Europe, mais aussi dans d'autres parGes du monde. [...]
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