Cet ouvrage de J. K. Galbraith a pour but de retracer les évènements qui menèrent à la crise de 1929. Il s'agit pour l'auteur de mettre en évidence le fait qu'il s'agit tout d'abord d'une crise financière due aux défauts du marché financier afin de dénoncer les thèses qui font de ce marché un ensemble infaillible. Cet ouvrage tente de répondre à plusieurs questions : quel a été le déroulement des évènements avant, pendant et après la crise, pourquoi cette crise était-elle inévitables et a-t-elle eu de tels prolongements ?
[...] La contrainte la pire de la propriété c'est qu'il faut avancer l'argent représenté par le prix d'achat. Wall street met en place un mécanisme qui permet de séparer la possibilité de spéculer, des revenus et des charges non désirés de la propriété : les banques fournissent des fonds aux courtiers qui les fournissent à leur tour aux clients et la garantie retourne aux banques. Les marges constituent la somme que le spéculateur doit fournir en plus des valeurs pour protéger l'emprunt et qui doit augmenter si la valeur des actions en garantie devait baisser et diminuer ainsi la protection qu'elles offrent Ainsi, les affaires sur marges ont pour but de faciliter la spéculation en arrangeant le spéculateur. [...]
[...] Les sociétés financière disposaient de la confiance en leur génie financier mais aussi de la magie du levier. Dans une société d'investissement, le levier agissait par l'émission de bons, d'actions, pour acheter un portefeuille de valeurs ordinaires. . précipitent la crise Une crise inévitable La crise devient inévitable à partir de 1927. En effet, pou l'auteur cette année marque véritablement le début du boom financier dans un climat spéculatif euphorique et encouragé par le milieu financier. La crise est d'autant plus inévitable que, pour favoriser la spéculation, de nombreux moyens douteux et dangereux ont été mis en œuvre tels que les sociétés d'investissement qui, au lieu d'être une défense solide contre l'effondrement, sont en réalité une source de faiblesse profonde car le levier se met avec la crise à fonctionner en sens inverse, c'est à dire qu'il enlève toute valeur aux actions ordinaires des sociétés. [...]
[...] La faiblesse des structures économiques 1. La structure déficiente des sociétés La faiblesse la plus importante des entreprises américaines était liée à la nouvelle structure des sociétés de holding et d'investissement qui risquaient de subir le retournement du système du levier qui peut jouer en sens inverse. Galbraith explique que : les dividendes des compagnies d'exploitations payaient l'intérêt sur les obligations des holdings en croissance. L'interruption des dividendes signifiait : défaut de paiement sur les obligations, faillite et effondrement de toute la structure Par conséquent, les entreprises étaient tentées de restreindre les investissements pour continuer à payer les dividendes. [...]
[...] Il affirme que les Américains manifestaient un désir de s'enrichir sans effort, excessif et il illustre ce phénomène en évoquant le boum suivi d'un krach en Floride L'euphorie spéculative La première étape de l'euphorie financière, consiste en un émerveillement collectif devant la montée des valeurs. En effet, lorsque l'opinion financière est séduite par un objet, son prix monte et c'est cette hausse qui constitue le point de départ de l'euphorie financière puisqu'elle attire les acheteurs. Ainsi, ils assurent la poursuite de la hausse qui se poursuit de plus belle. La spéculation crée alors sa propre dynamique. [...]
[...] Le jeudi 24 octobre est la première journée de l'histoire où la panique est identifiée comme telle. Ce jour là parts changèrent de main et après, le pire continua de s'aggraver Le mardi 29 fut le jour le plus dévastateur dans l'histoire de la bourse de New York : le volume des échanges fut immense, plus grand que lors du jeudi noir et la chute des prix fut presque aussi grande que le lundi. Malgré quelques jours de légère amélioration, le pire continua et aucune mesure telle que la fermeture de la bourse ne parvint à l'enrayer. [...]
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