J.K. Galbraith (1908-2006) était un économiste canadien. Il a influencé le milieu politique, en étant conseiller des présidents démocrates, tout autant que le milieu des économistes du XXe siècle. Il est considéré comme l'auteur le plus lu en économie, et on retient souvent de ses œuvres deux grands principes : celui de la filière inversée et celui de la technostructure (l'émergence des « managers » dans l'entreprise).
Galbraith est également l'une des figures du mouvement institutionnaliste, mettant en évidence l'influence du cadre dans lequel se trouve l'économie, il est également favorable à une intervention de l'Etat pour empêcher l'inégale répartition des revenus (entrainant une contraction de la demande globale).
[...] "La crise de 1929", John Kenneth Galbraith Introduction J.K. Galbraith (1908-2006) était un économiste canadien. Il a influencé le milieu politique, en étant conseiller des présidents démocrates, tout autant que le milieu des économistes du 20e siècle. Il a également été ambassadeur en Inde, nommé par Kennedy et professeur dans les plus grandes universités américaines (Princeton et Harvard) Il est considéré comme l'auteur le plus lu en économie, et on retient souvent de ses œuvres 2 grands principes : celui de la filière inversée (ce sont les producteurs qui imposent les produits aux consommateurs), et celui de la technostructure (l'émergence des managers dans l'entreprise). [...]
[...] La BC n'avait pas pour habitude de prendre des mesures radicales. Pour Galbraith l'inaction de la banque centrale est d'autant plus grave qu'elle avait les moyens pour ralentir la spéculation : les actions sur le marché auraient pu ralentir la spéculation en vendant des bons du Trésor et en arrêtant d'acheter des traites (permettant aux banques commerciales de s'endetter, et donc de spéculer) mais également en augmentant le taux de réescompte dans le but de ralentir la surchauffe La BC selon Galbraith a également fait de lourdes erreurs de communication. [...]
[...] Les intérêts des économistes libéraux dominant l'époque, ont également prévalu sur toute prise de conscience face à la crise. Dans son dogmatisme Lawrence apporta à tous ceux à qui les intérêts étaient dans la spéculation un renforcement intellectuel. Intérêts personnels et idéologiques ont donc été les raisons de l'aveuglement et du refus de la lutte contre la spéculation. La banque centrale, pour reprendre les termes de Galbraith, ne voulait pas être Celui qui serait blâmé si la hausse était délibérément arrêtée La Fed, alors semi-autonome, était la seule institution qui aurait pu lutter contre la spéculation, n'ayant aucun intérêt à voir la bulle spéculative exploser. [...]
[...] On trouve également les intérêts des grands spéculateurs, placés à des hauts postes, tant de l'Etat que de la régulation financière, qui n'avaient pas intérêt à voir la spéculation s'arrêter. Galbraith prend l'exemple de Mitchell (directeur de la Fed de New York et de City Bank), qui pour empêcher le ralentissement du crédit a été à l'encontre de la décision de la BC en accordant des prêts à tous ceux qui le voudraient. En tant que Banquier et spéculateur un ralentissement du crédit, et donc de la spéculation, aurait été pour lui la fin de toute activité. [...]
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