L'auteur invente en préambule un débat imaginaire entre trois économistes : un libéral (L), un économiste de type keynésien (K) et un économiste de type marxiste (M). Cette approche a l'intérêt de confronter les différentes positions sur la libéralisation de la finance. L défend les bienfaits de la libéralisation des échanges et de la concurrence internationale qui offrent aux épargnants des taux avantageux et diminue l'inflation. Pour K, institutions et Etat doivent permettre de pallier les défaillances du marché. L'échec du « round du millénaire » en 1999 à Seattle est alors positif pour les keynésiens. La finance libéralisée présente par ailleurs selon lui trois risques majeurs : manque à croître de l'économie pour réaliser de profits rapides, le caractère cyclique de l'économie et l'augmentation du risque de système. M dénonce la spéculation qui n'alimente pas l'économie réelle et les instances du type FMI imposent des conditions drastiques aux pays en voie de développement. L dénonce aussi le « risque moral » qui résulte de la couverture qu'opèrent l'Etat et les institutions.
[...] Les crises observées dans la décennie 1990 incite à plus de coordination interétatique. Chapitre 13 : Vers un nouveau capitalisme ? les fonds de pension Les affaires Alcatel et Michelin font découvrir en France, l'importance des fonds de pension anglo-saxons qui influencent, par la menace de la vente d'actions, la bonne marche de l'entreprise. La montée en puissance des fonds de pension est le résultat d'une évolution démographique lorsque la génération du baby-boom détient une épargne financière. Comme la génération du baby-boom est plus nombreuse, les fonds de pension reçoivent plus de cotisation plus que ce qu'ils ne versent en retraites. [...]
[...] L'échec du round du millénaire en 1999 à Seattle est alors positif pour les keynésiens. La finance libéralisée présente par ailleurs selon lui trois risques majeurs : manque à croître de l'économie pour réaliser de profits rapides, le caractère cyclique de l'économie et l'augmentation du risque de système. M dénonce la spéculation qui n'alimente pas l'économie réelle et les instances du type FMI imposent des conditions drastiques aux pays en voie de développement. L dénonce aussi le risque moral qui résulte de la couverture qu'opèrent l'Etat et les institutions. [...]
[...] Les analyses économiques se partagent entre perception comme structurelle et conjoncturelle Pour les keynésiens, qui analysent la crise comme conjoncturelle, l'erreur fut le resserrement monétaire et budgétaire de 1997 qui fit tomber l'économie japonnaise dans la trappe à liquidités : les injections de monnaie centrales n'avaient plus aucun effet sur la demande privée. Les tenants de l'analyse structurelle accuse le Japon d'opacité, de collusion de corruption et d'inefficacité. Une telle crise ne se serait produite selon eux si le Japon s'était doté d'une solide finance de marché. Mais la crise pose également le problème des créances irrécouvrables et de qui doit légitimement renoncer à une partie de sa richesse pour les payer. [...]
[...] Des théoriciens de la finance prétendent pourtant que l'action du spéculateur fondamentaliste celui qui réagit en fonction de la seule information qu'il détient sur les fondamentaux, est plus efficace que celle du moutonnier Le comportement de ce premier groupe de spéculateur rend les bulles seulement temporaires. Le modèle d'interprétation de l'avenir joue également un grand rôle. Mais le modèle de l'acteur automate calculateur de l'économie classique est inadéquat car certains évènements sont imprévisibles donc non probabilisables. Les prix sur les marchés financiers ont leur propre logique et peuvent connaître des évolutions erratiques. [...]
[...] Si la rentabilité moyenne des investissements, anticipée par les entrepreneurs, s'avère inférieure au taux d'intérêt de l'argent prêté par l'intermédiaire du système financier alors la finance a créé des droits (ceux des ouvriers et des capitalistes) en excès sur la production future qui engendre des conflits de répartition. Dans le cas des systèmes de retraite on en dénombre deux le système par répartition et celui par capitulation. La différence réside dans l'aspect volontaire de la cotisation dans le second cas. La système par répartition doit quant à lui affronter un choc démographique i.e. la diminution du rapport nombre d'actifs sur le nombre de retraités. [...]
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