L'auteur oppose d'emblée le capitalisme du XXème qui s'est construit autour de la grande firme industrielle et le capitalisme du XXIème qui est marqué lui par l'explosion de cette firme industrielle !
En effet, dans les sociétés industrielles, il y avait une corrélation entre mode de production et mode de protection. Cela veut dire que l'entreprise diversifiait ses activités pour diversifier ses risques. L'auteur donne l'exemple d'une entreprise qui produit des parapluies, elle va aussi produire des maillots de bains. Ainsi à chaque période de l'année, l'activité sera maintenue. Ceci permettait de protéger les salariés contre les aléas de la conjoncture (...)
[...] Il prend trois exemples permettant d'illustrer cette nouvelle organisation: La dactylographe qui a vu son travail détruit par l'ordinateur et le traitement de texte. Ici, les nouvelles technologies ont permis aux cadres de réaliser eux mêmes leurs courriers et donc de réduire la masse salariale. Le vendeur dans une grande librairie devient autonome, il gère les stocks en temps réel grâce encore à l'outil informatique, il conseil et encaisse. L'objectif étant de réduire la part d'emploi affectée à l'encadrement du personnel et donc de réduire la masse salariale. [...]
[...] L'activité est ainsi scindée en 3étapes: La conception du produit, c'est une étape de réflexion et de raisonnement qui nécessite du savoir et de l'intelligence. En ce sens elle est immatérielle car elle ne produit pas des éléments physiques. La fabrication des biens, qui consiste à produire les biens. Etape matérielle car elle créé l'objet physiquement. La commercialisation, c'est le face to face c'est a dire le contact direct avec le client, il s'agit là du marketing et de la vente. Etape immatérielle. [...]
[...] Aujourd'hui, chaque pays a des modèles qui se différencient, il y a une réelle difficulté de réguler la société post industrielle. Il n'y a plus de cohésion sociale entre les pays. Autant, dans la société industrielle, l'usine était un lieu de mixité sociale où chaque agent était dépendant les uns des autres. Les agents travaillaient dans la même structure, les ingénieurs, les contremaitres, les ouvriers et les patrons. Les rapports étaient peut être conflictuels mais chacun pouvait mesurer directement sa dépendance aux autres. C'est ce qu'appelait Durkheim la solidarité organique. [...]
[...] ) dont le prix se justifie par la qualité et le savoir faire. Le problème est que l'Europe risque vite d'être concurrencée par les pays émergents dans le domaine industriel et est distancée de loin par les Etats- Unis dans le domaine immatériel, de la connaissance et des idées! L'université est au nouveau siècle ce que la firme fordiste était à l'ancien En effet, les États-Unis sont une société de la connaissance, ils ont des pôles d'excellences, des grandes universités qui occupent les premières places mondiales, ils prédominent dans les technologies de l'information et de la communication, les grandes firmes américaines se sont créer des monopoles planétaire à l'image de Microsoft, Yahoo, Google, Windows . [...]
[...] Et cette division du travail créait de la solidarité, parce qu'elle impliquait des échanges, de la coopération, elle obligeait à se fréquenter les uns les autres, à se confronter les uns aux autres. Alors qu'aujourd'hui, chaque agent est cantonné dans une structure, les agents ne se rencontrent plus, les ingénieurs ont leur propre bureau, les emplois industriels sont sous-traités, robotisés ou encore délocalisés. Il n'y a plus de rencontre entre les acteurs. Ce qui pose des problèmes d'asymétrie de l'information, comme les agents ne travaillent plus dans les mêmes structures, certaines informations peuvent leurs échapper. [...]
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