Les classes moyennes à la dérive 2006, Louis Chauvel, société française, société de post-abondance, crise économique, chômage, Trente glorieuses, CSP, Catherine BIDOU, Pierre Bourdieu
La classe moyenne était auparavant liée à un idéal de sortie de la pauvreté et aux nombreux privilèges qu'elle avait, comme la possession d'une voiture et d'un logement. Mais on assiste à une révolte de celle-ci dans un contexte de crise économique et la montée du chômage.
[...] De plus les classes moyennes ne représentes plus un idéal pour les classes populaires. Cette situation mène tout droit à une restructuration des classes sociales françaises. Chapitre premier : Définir les classes moyennes Difficile définition des classes moyennes qui varient selon la méthode utilisée. Un essai de définition empirique Différence de conception de qui compose la classe moyenne entre les anglais qui pensent la classe moyenne comme étant juste en dessous de la haute bourgeoisie et représentant 10-15% de la pop°. [...]
[...] Selon les données de l'INSEE en moyenne la France se porte mieux. Mais si on analyse de plus près ces données ont voit apparaître des distorsions entre les données officielles et le ressentit de la population notamment les classes moyennes. En particulier à cause du contexte économique de ralentissement et de la montée des inégalités. Le paradis social perdu Les réformes libérales des années 80 mettent un terme aux espoirs de retour des 30 glorieuses et des la période d'expansion économique mais aussi sociale comme la moyennisation et l'accès au logement. [...]
[...] Objectif du livre : montré comment les classes moyennes en France ont bénéficié des « 30 glorieuses » pour bénéficier du progrès et former un seul et même groupe social. Mais aussi se demander ce qu'est la classe moyenne et comment a-t-elle évolué. Mais aussi comment elle est à présent facteur de déstabilisation de la couche social alors qu'elle était pour Simmel le stabilisateur entre la classe du haut et celle du bas. Mais avec la fin du compromis keynésio-fordien caractéristique des 30 glorieuses qui a permis le développement des classes moyennes et la mise en place de politique libérale on assiste à une démoyennisation des sociétés. [...]
[...] Cela permet de voir les positions sociales où il faut une accumulation capitalistique et celle où les diplômes scolaires importent. Naissance de ces « nouvelles » classes moyennes avec le développement de structure nécessitant des capacités d'organisation et de gestion. Usage des CSP pour voir le rapprochement entre certaines catégories, les mouvements de mobilités sociales et l'homogamie. On remarque les professions libérales échangent des enfants avec les cadres de par leur sélectivité. Et les agriculteurs avec les ouvriers. Opposition aussi entre les indépendants et les salariés de la fonction publique. [...]
[...] Les classes moyennes sont-elles une classe ? Pour qu'il y est classe pour l'auteur il faut que les individus se partagent une position économique semblable ce qui signifie que des intérêts peuvent coïncider. Il doit aussi y avoir une prise de conscience et donc des revendications communes et un sentiment d'appartenance. Ces deux caractéristiques n'ont pas toujours été respecté dans le temps. Exemple de la classe moyenne avec des individus qui s'y rattachent mais qui ne partagent pas du tout les très caractéristiques d'autres individus se revendiquant eux aussi de la classe moyenne. [...]
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