L'ouvrage étudié s'intitule Qu'est ce que la richesse ? de Dominique Méda, philosophe et sociologue. Elle est aujourd'hui inspectrice générale des affaires sociales, s'intéresse à l'importance du travail dans l'histoire et dans les cultures occidentales et particulièrement au rôle des femmes dans le domaine du travail (partage des tâches, inégalités hommes/femmes etc.). Elle a écrit de nombreux ouvrages tels que Le travail en voie de disparition, ainsi que des articles de presse dans des revues nationales et internationales. En ce sens, dans l'ouvrage étudié, l'auteur analyse un thème d'actualité qui la composition de la richesse le PIB). Elle en fait la critique, en s'appuyant sur de nombreuses sources.
Ainsi, elle se demande de quelle manière peut-on refléter la véritable richesse ? Et donc de quoi est composer celle-ci ? Par conséquent, comment tendre vers une « bonne société » ?
D'abord, Dominique Méda part d'une critique fortement répandue de nos jours à propos de la mesure de la richesse des pays qui est censée refléter leur degré de bonheur, pour arguer sur la place du travail de nos jours, afin de décrire les fondements d'une civilisation.
[...] Pour réduire la place du travail dans nos sociétés, il faut préalablement domestiquer le marché afin de réduire le phénomène de concurrence. En effet, comme Karl Polanyi disait, le marché auto-régulé n'obéit qu'à ses propres règles, il détruit non seulement des emplois, mais aussi des politiques sociales et le type de liens sociaux qu'elles maintiennent. Cependant, on ne peut pas tendre vers la civilisation sans qu'il y ait de marché. En plus de cela, l'auteur préconisera aussi de domestiquer le capitalisme pour éviter qu'il ne détruise des valeurs. [...]
[...] C'est notamment le cas pour le temps partiel qui est une forme de travail à temps réduit. En outre, selon l'auteur des individus qui l'exercent ne l'ont pas choisis, c'est du temps subit, à cela il faut ajouter les contraintes personnelles, une possible réduction du revenu et donc une baisse d'investissements dans d'autres activités. En fait, Dominique Méda à la suite de différentes enquêtes, conclut qu'il existe 2 catégories de personnes, d'un côté les personnes dont le rapport au travail est incertain, ou précaire, voir inexistant et qui veulent d'abord du travail ou travailler davantage. [...]
[...] Ajouté à cela, il faut un Etat fort qui est censé représenter l'expression de l'intérêt général selon Dominique Méda. La société doit en plus, faire face à la mondialisation de l'économie qui se caractérise par un triple processus. D'abord, l'internationalisation des échanges, c'est-à-dire le développement des flux d'exportations de biens et de services. Puis, l'internationalisation de la production qui résulte de l'accroissement des flux d'investissements et de la multiplication des délocalisations. Ajouté à cela, la globalisation qui se caractérise par le développement des mouvements de capitaux à l'échelle mondiale et la mise en place de réseaux mondiaux d'information. [...]
[...] Tout d'abord, en commençant par articuler de nouveaux temps sociaux, comme la loi Aubry. En effet, celle-ci selon l'auteur pourrait devenir un puissant instrument de réforme du marché du travail et de la société si cette loi n'est plus restreinte aux entreprises, par conséquent si elle associe l'ensemble des acteurs et des institutions concernées. Ainsi, Dominique Méda nous conseille de tendre vers la civilisation c'est-à- dire de se choisir, après délibération (avec soi-même ou avec les autres) des principes et en déduire des règles (pour soi même et pour la vie des autres) Pour cela, nous avons besoin de la philosophie politique qui ouvre au débat démocratique, et du droit qui est l'instrument du normatif. [...]
[...] Cela a conduit à constater, que le bien être des économies riches aurait baissé puisque celles-ci sont dans une phase où les effets pervers du capitalisme sont importants. Cependant, il existe des limites à ce PIB corrigés. En effet, on reste dans l'idée que l'unité monétaire reste un bon étalon du bien être. De plus, il est difficile de choisir des variables qu'il faut ajouter ou rejeter du PIB pour qu'il reflète le bien être, on risque d'arriver à une construction sophistiquée qui perdrait de la clarté. [...]
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