Le socle d'analyse de l'ouvrage est apporté par l'expérience politique et la vision du monde de l'auteur. Il aime à s'inspirer du passé pour exposer les dérives actuelles et expliquer comment nous avons pu en arriver aujourd'hui là où nous en sommes.
Traitant de la mondialisation et du capitalisme, l'ouvrage nous apprend que nous vivons dans « un monde sans qualité» en énumérant ainsi les problèmes d'ordres culturels, sanitaires, sociaux, économiques, politiques et consuméristes.
La question centrale de l'ouvrage est de savoir comment nous pouvons aujourd'hui résoudre ces problèmes en limitant les complications économiques, le désordre politique, tout en préservant un discours égalitaire et social. Il suggère en effet de restaurer des limites politiques pour ne pas sombrer dans l'obsession économique et éviter d'ombrer l'avenir des générations futures, tout en prenant en compte la mondialisation.
Dès le début du livre, Malet nous plonge dans un univers sombre et dénué d'avantages : il n'y a plus de croissance, plus d'emploi et le capitalisme apparaît comme mettant en abîme sa capacité nourricière et protectrice.
Tout au long du livre, l'auteur nous propose des questions implicites afin de réfléchir et de trouver nous-mêmes des solutions. Le tout en nous sensibilisant à ces phénomènes, avec des interrogations plus concrètes telles que : la relation entre l'efficience de l'économie et la réduction de la pauvreté, les progrès de la science et les résistances sociales, les conflits ethno-identitaires, l'accumulation de déchets et la prise en compte de la protection de l'environnement.
[...] C'est à partir de 1977 qu'il intègre le domaine journalistique. Dix ans après, il devient directeur et fondateur de la revue Passages et de l'Association ADAPes : centrée sur les aspects culturels et géopolitiques, elles traitent de l'actualité internationale et du débat des idées. Dans une perspective d'échange et de réflexion, ADAPes et ses Universités d'été œuvrent ensemble en vue de construire un lien vers le dialogue afin d'encourager toutes les initiatives en faveur du développement et des relations internationales. [...]
[...] L'objectif étant d'informer le grand public sur l'actualité économique et les questions de société. En outre, il ne faut pas oublier, que c'est une maison d'édition religieuse, et donc le livre, mais plus particulièrement son auteur, Émile Malet, est impliqué dans la religion, notamment avec ses précédents ouvrages, mais aussi par ses commentaires politiques et ses interprétations sur le monde juif, chrétien et musulman. Nature de l'ouvrage L'œuvre se présente comme un essai destiné à tous, c'est une œuvre de réflexion, qui nous éclaire sur le point de vue de son auteur, et mène à polémique. [...]
[...] Les intellectuels face au pouvoir socialiste, Paris, Ed. du Quotidien Les questions de l'auteur Les questions explicites et implicites Le socle d'analyse de l'ouvrage est apporté par l'expérience politique et la vision du monde de l'auteur. Il aime à s'inspirer du passé pour exposer les dérives actuelles et expliquer comment nous avons pu en arriver aujourd'hui là où nous en sommes. Traitant de la mondialisation et du capitalisme, l'ouvrage nous apprend que nous vivons dans un monde sans qualité» en énumérant ainsi les problèmes d'ordres culturels, sanitaires, sociaux, économiques, politiques et consuméristes. [...]
[...] Ce problème ne peut pas être résolu dans l'abstrait, comme si la crise du capitalisme n'était qu'une crise de la pensée économique. En réalité, il y a une certaine nostalgie des élites pour un monde apaisé tel qu'ils idéalisent le passé. Aussi, le développement durable apparaît parfois en contradiction avec l'appétit de conquête de ces nouveaux capitalistes, peu portés sur la démocratie et qui ne s'embarrassent pas de telles préventions. C'est en cela qu'ils sont, selon Mallet, contre le monde au risque de menacer une planète en manque de régulation. [...]
[...] Procéder ainsi pourrait de surcroit faire baisser les violences sociales. En effet, la politique est devenue inaudible sur des territoires composés d'égoïsmes individuels et de conduites ethno communautaires. Toute communauté nationale doit pouvoir puiser au sein du discours politique les références culturelles à partir desquelles se choisissent la liberté de penser et la capacité d'agir La perversion des valeurs Les civilisations ont engendré des valeurs qui méritent d'être pérennes et partagées. Malet s'attarde sur le fait que dialoguer sur les valeurs, c'est préparer les jeunes générations à entreprendre sur la base d'un contrat social et selon une perspective de développement durable et équitable. [...]
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