Braudel, "La dynamique du capitalisme" : fiche de lecture

Résumé du document

A partir de 1450 en Europe la population croît rapidement : compensation des pertes précédentes avec la Peste Noire par ex. Flux et reflux de populations reste la logique jusqu'au XVIIIe siècle. Jusqu'au XVIIIe siècle mouvement circulaire continu avec les disettes, famines, épidémies... La mortalité infantile est très élevée, réalité biologique malsaine. Celle-ci domine l'histoire des hommes.

Question de la vie matérielle des hommes de cette époque.
Apparition du sucre, du café, du thé, de l'alcool qui sont des flux importants d'histoire. Importance des céréales, plante dominante dans l'alimentation ancienne. Le blé, le riz, le mais sont devenus le choix de civilisation (...)

Extraits

[...] - limitation des risques, en apparence - aucune branche n'est assez étendue pour profiter de tout le capital - le changement d'activité est du au fait que le profit change de secteur en permanence C'est dans la seconde sphère de l'économie de marché que se trouve le capitalisme. On ne fait pas habituellement la distinction entre capitalisme et économie de marché car les deux ont évolués de la même façon depuis le moyen âge. Alors qu'on présente sous le capitalisme comme l'épanouissement du progrès économique, on oublie qu'il est porté sur la vie matérielle, il est toujours bénéficiaire. [...]

[...] En Orient le capitalisme rencontre des obstacles sociaux peu franchissables. En Chine par exemple, bien que les concours universitaires visent un public plus étendu que ceux en occident, les richesses amassées ne servent pas à fonder des grandes familles bien trop suspectes à l'Etat. Il y a donc des conditions sociales nécessaires à la poussée du capitalisme : - une certaine tranquillité de l'ordre social - une certaine neutralité de l'Etat Le capitalisme aurait donc besoin d'une hiérarchie, mais il ne les invente pas, il les utilise. [...]

[...] Le capital est une masse de moyen, le capitaliste est celui qui préside à l'insertion du capital dans le processus de production. Le mot clé est le mot capital, il désigne les accumulations d'argent et les résultats utilisables de tout travail. On n'appelle capital qu'un bien qui participe au processus de renouvellement de la production. Comment distinguer capitalisme et économie de marché ? Deux formes d'économie de marché : - échanges quotidiens du marché, les trafics locaux. Echanges transparents dont on connaît les issues. Echange concurrentiel puisque transparent. - Le contre marché qui cherche à s'affranchir des règles du marché traditionnelles. [...]

[...] Le monde méditerranéen, à partir de 1570, a été harcelé et pillé par les navires et marchands nordiques qui ont fondé leur richesse sur les structures en place. ? Division des économies mondes en zones concentriques. Le cœur économique est le point de départ et d'arrivée des longs trafics, une modernité économique et les libertés s'y logent. En s'éloignant du centre, les échanges deviennent imparfaits, les industries sont relativement traditionnelles. Jusqu'en 1750 les centres dominateurs sont des villes, des États villes. Amsterdam est la dernière au XVIIIe des poleis de l'histoire. [...]

[...] Le blé, le riz, le mais sont devenus le choix de civilisation. - Le blé dévore la terre, sa culture permet donc l'élevage. Histoire européenne. - Le riz, sorte de jardinage, ne laisse pas de place aux animaux. Histoire asiatique. - Le maïs, le plus facile à obtenir. Il ménage les loisirs. Analogie avec les techniques. (=Histoire du travail des hommes dans leur lutte contre le milieu extérieur.) Les grandes concentrations économiques appellent les grandes concentrations techniques. Arsenal de Venise au XVe siècle, Hollande au XVIIe, Angleterre au XVIIIe. [...]