Ce livre ne prétend pas renouveler notre compréhension du chômage. Son objectif est plus modeste : poser un diagnostic équilibré et dresser la liste des remèdes incontournables. L'auteur remplit au mieux ce cahier des charges grâce à une bonne connaissance de la littérature économique et sociologique sur le marché du travail. Sans surprise, c'est le modèle nordique qui inspire ses suggestions de réforme : investir dans la formation, la recherche et les nouvelles technologies, accompagner les restructurations, revoir l'accompagnement des demandeurs d'emploi et étoffer la négociation entre les partenaires sociaux. Il est plus réservé sur les mesures en faveur des services à la personne - dans lesquelles il voit non sans arguments des cadeaux au riche et des primes à la déqualification de l'emploi -, montrant par là son attachement à une sortie « par le haut » de la crise de l'emploi, respectueuse de notre idéal égalitaire. L'un des mérites de ce livre est de rester au plus près des faits et de ne pas céder à la tentation de l'utopie, obligeant à réfléchir dans les limites de ce qui est possible dans la France d'aujourd'hui.
[...] Il montre qu'il existe de nombreuses failles dans les système mis en place a l'étranger, comme en Angleterre par exemple, qu'il accuse de faussé les chiffres avec la catégorie invalide ou qu'il dit être en péril pour les prochaines années a cause de son retard sur les recherche en développement, etc. Il parle ensuite du système Norique, et principalement Du système danois et suédois. Boisard démontre en effet le bon du système suédois en argumentant sur le fait qu'ils consacrent un budget important pour indemniser les chômeurs, et pour les aider a retrouver rapidement un emploi. [...]
[...] Son ouvrage, édité par la maison d'édition Mango a été publié le 4 Juillet 2007. II- Genre de l'œuvre : Il s'agit d'une enquête socio-économique dans la mesure où l'auteur, tout au long de l'ouvrage, tente de comprendre et d'expliquer l'important de chômage en France et d'en trouver des solutions. Ainsi, l'auteur, afin d'expliquer ce phénomène qu'est le chômage, se base souvent sur des faits sociaux, des enquêtes statistiques et des entretient, de plus il explique aussi les conséquences sur le plan social qu'a le chômage en France. [...]
[...] L'auteur fini par conclure que malgré sa forte remontée, l'Allemagne garde toujours une faiblesse ans son système d'enseignement qui est une clé de la performance à venir Enfin, l'auteur fini dans la dernière partie, par parler des reformes indispensables selon lui pour améliorer le taux de chômage. Il commence par démontrer que la première d'entre elles est l'investissement dans les formations, dans la recherche et dans les nouvelles technologies. Pierre Boisard argumente en effet sur le fait qu'il est indispensable de consentir un effort important en matière de recherche et développement car son positionnement en markéting est trop bas et son contenu en innovation insuffisant : la France doit monter en gamme et faire d'avantage d'effort d'innovation. [...]
[...] Ainsi l'auteur conclu tout d'abord que pour ne pas perdre dans la compétition nationale, la France doit accroitre son investissement dans la recherche et le développement rapidement. Ensuite, l'auteur parle des services a la personne, c'est-à-dire les activités qui répondent a des besoins personnels (soutien scolaire, entretient des jardins, etc.). L'auteur montre que ces emplois permettent à de nombreux chômeurs de travaillé puisqu'il sont en plein essor et accessible a presque tous, néanmoins, il argument aussi sur le fait que ces emplois reste trop peu qualifiés , et que la France aurait du privilégiés d'autres secteurs comme l'hôtellerie-restauration, car ça aurait permis de répondre à la fois à la demande d'emplois peu qualifié et hautement qualifiés. [...]
[...] Enfin, l'auteur fini dans cette partie par expliquer que depuis 30 ans, la France prends de nombreuses mesures et reformes afin de baisser le taux de chômage : stages de formation, baisses des charges, aides aux créations d'entreprises, RTT, etc. Mais il démontre aussi que c'est mesure n'ont finalement aucun véritable effet sur le chômage : aucune réelle baisse est perçue ( l'impression de changement est fausse) malgré que ces méthodes sont parfois des succès dans les autres pays. Il explique ceci par l'instabilité, le changement permanent, l'incohérence et l'absence d'évaluation de ces mesures. [...]
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