L'ouvrage de Bertrand Belon date de 1980, il est important, avant tout travaux à propos de cet ouvrage, d'expliciter le contexte économique de cette époque : on se situe en pleine crise économique et sociale, on sort des 30 glorieuses où l'on croyait pouvoir résoudre tout les problèmes économiques grâce au modèle macro-économique d'IS-LM, mais depuis le milieu des 70's le chômage ne cesse d'augmenter la croissance ne revient pas et les économistes ne répondent plus aux attentes des politiques. Bertrand Bellon dans son ouvrage va se poser la question du pouvoir financier et de sa place dans la crise.
La thèse de l'auteur : La crise n'est pas exogène au système, elle ne vient pas du prix du baril de pétrole (comme on le pensait à l'époque) de la raréfaction des débouchés ou du ralentissement du progrès technique. La crise est dans le système. On se projette alors immédiatement dans un contexte Marxien : " le capitalisme porte en lui les germes de sa propre destruction". Mais attention, l'auteur ne nous décrit pas la fin du capitalisme, il traite de sa transformation ; plus précisément de son internationalisation capitalistique.
[...] Bellon (Bertrand), Le Pouvoir financier et l'Industrie en France Le livre est composé de 8 chapitres : Introduction. Description du capitalisme français en Qu'est ce qu'un groupe ? 2. Suez et Paribas, ensembles financiers L'origine du capital financier. La monarchie de juillet et le second Empire La lente formation des groupes industriels L'Etat français Les stratégies des groupes Les médiocres performances du capital financier français Une nouvelle stratégie d'alliance : les ensembles marchandises. L'ouvrage de Bertrand Belon date de 1980, il est important, avant tout travaux à propos de cet ouvrage, d'expliciter le contexte économique de cette époque : on se situe en pleine crise économique et sociale, on sort des 30 glorieuses où l'on croyait pouvoir résoudre tout les problèmes économiques grâce au modèle macro-économique d'IS-LM, mais depuis le milieu des 70's le chômage ne cesse d'augmenter la croissance ne revient pas et les économistes ne répondent plus aux attentes des politiques. [...]
[...] Microsoft conceptualise, finance, produit et distribue sa production en informatique qui va du Hardware au software. Cette première critique tente donc de réactualiser le travail de Bertrand Bellon et n'est pas une critique fondamentale En conclusion de son livre l'auteur pose 3 questions : quelles sont les limites du pouvoir financier, quel contrôle pouvons nous avoir sur lui aujourd'hui et y a-t-il une alternative au capital financier ? Le deuxième temps de cette critique va donc constituer en une tentative de réponse à ces 3 questions posées par l'auteur. [...]
[...] On peut donc résumer le pouvoir financier et l'industrie en France comme un livre d'histoire des faits avec une vision Marxiste des faits étudiés. Conclusion L'ouvrage de Bertrand Bellon est intéressant sous bien ces aspects mais ne constitue en rien un ouvrage indispensable, contrairement à d'autres ouvrages traitant du même thème ; je pense plus particulièrement au livre de Michel Agglietta : Régulations et crise du capitalisme l'expérience des Etats-Unis Calman-Levy. [...]
[...] Les ensembles-marchandises : concept développé par Christian Palloix dans La firme multinationale et le procès d'internationalisation (que l'on peut apparenter aux produits-joints de Rollande Borrely). Un ensemble- marchandise est en fait une marchandise produite par un groupe du début a la fin de son processus de création, le groupe a donc rassemble le procès de production, le procès de commercialisation et le procès de financement. Contrairement aux marchandises traditionnelles elles mettent en œuvre SIMULTANEMENT tout les aspects de la division du travail ( national et international). Il y a donc unité entre procès de production et procès de circulation. [...]
[...] Son pouvoir vient de sa façon de créer des liens aussi divers que variés dans l'industrie. Ainsi on ne présente plus le pouvoir comme une possession mais comme le contrôle des structures générant le profit. Ses propositions : Tout d'abord d'un point de vue méthodologique l'auteur essaie de renoncer au raisonnement unidimensionnel pour accéder à un raisonnement pluridimensionnel. Il tient particulièrement à cette méthode qui mêle l'histoire, la géographie, l'économie et bien sur la sociologie. Ensuite il fait une proposition théorique à mes yeux assez conséquente : en effet il traite le groupe comme un objet d'analyse et non comme un concept. [...]
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