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Les marchés financiers ont pris une place centrale dans la critique du système capitaliste actuel. Les médias d'actualité n'ont qu'une vision événementielle de leur nature, masquant l'ancienneté et la récurrence des crises financières. L'intérêt de ce livre écrit par le rédacteur en chef adjoint d'Alternatives économiques est de prendre en compte le passé pour mieux comprendre le monde actuel des finances. L'autre point de départ de son travail est de sortir du cadre d'explication purement économique des crises financières pour élargir son champ aux déterminants sociaux et politiques des crises financières.
[...] Une brève histoire des crises financières. Des tulipes aux subprimes Christian Chavagneux La découverte Les marchés financiers ont pris une place centrale dans la critique du système capitaliste actuel. Les médias d'actualité n'ont qu'une vision événementielle de leur nature, masquant l'ancienneté et la récurrence des crises financières. L'intérêt de ce livre écrit par le rédacteur en chef adjoint d'Alternatives économiques est de prendre en compte le passé pour mieux comprendre le monde actuel des finances. L'autre point de départ de son travail est de sortir du cadre d'explication purement économique des crises financières pour élargir son champ aux déterminants sociaux et politiques des crises financières. [...]
[...] C'est ce qui se passe, les trusts sont victimes d'un run, les déposants veulent récupérer leurs liquidités. On ne sait pas alors si ce phénomène est passager et les conflits opposants les banques aux trusts jouent en faveur de la non prise de conscience du risque de panique généralisée. Cet épisode fait avance l'idée d'une Banque centrale publique, qui jouerait le rôle de prêteur en dernier ressort, rôle tenu par les grandes banques privées. L'idée sous-jacente est bien connue aujourd'hui: sauver les banques lors des crises financière avec des fonds public. [...]
[...] Ainsi par exemple dès 1717 il fut possible de payer ses impôts avec ces billet de banque. Sa banque prospère et devient banque royale dès 1718. Son objectif et de racheter la totalité de la dette publique française ! Pour assurer le financement de sa banque il émet des actions, qui peuvent être financées par des billets d'État, dont la valeur est fortement dépréciée ce qui provoque une forte spéculation sur les actions. Mais Law va encore plus loin dans la spéculation. [...]
[...] Il fut en quelques sortes l'inventeur du billet de banque, monnaie de papier dont les banques n'ont pas l'équivalent en métaux précieux. Le fait qu'il est eu des activités plus ou moins honnêtes laisse songeur quand à son invention. Celle-ci ne peut être viable sans avoir l'appui symbolique d'un État. Tout le travail de Law consiste alors à convaincre les têtes couronnées de l'intérêt de sa proposition. C'est en France qu'il créé en 1716 la Banque générale qui n'est pas une propriété de l'Etat mais bon la confiance repose en grande partie grâce à ses liens avec le pouvoir politique. [...]
[...] Pour la bourgeoisie économique, elles sont un vecteur de distinction. Au niveau politique les provinces ont une grande autonomie décisionnelle, et les liens entre les élites politiques et économiques favorisent le commerce. Enfin, la prospérité économique a augmenté la masse d'argent en circulation, entraînant une baisse mécanique des taux d'intérêts monétaires. Les riches marchands ont développés leurs pratiques d'investissements et de prise de risque. Tout les éléments sont réunis pour qu'éclose une bulle spéculative. Le marché reste pourtant stable jusqu'en 1634, mais l'apparition d'innovations financières va entraîner la flambée des prix de façon irrémédiable, et cela jusqu'à l'explosion de la bulle, ce qu'on appelle la crise financière. [...]
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