Le tourisme est à l'origine de nombreux effets bénéfiques sur les destinations : créateur de richesse, source de développement économique, mise en valeur du patrimoine culturel et naturel… mais l'activité touristique c'est aussi et très souvent des effets néfastes sur l'environnement, l'économie mais aussi les populations.
Depuis quelques années on assiste à une prise de conscience des conséquences perverses du tourisme par les institutions internationales et les professionnels du tourisme. Des types de tourisme différents apparaissent, des textes, chartes et certifications voient le jour. Le concept d'un tourisme durable se développe. Parallèlement, les attentes des consommateurs évoluent, le besoin de consommer «autrement», «équitable» ou «éthique» qui a surtout touché le marché des biens de consommation se propage peu à peu au tourisme. Et ce phénomène investi de la même façon l'univers du tourisme haut de gamme. Il apparaît en effet que la clientèle haut de gamme sollicite davantage les produits écologiques, éthiques ou équitables. Les différents acteurs (tours opérateurs, hôteliers, compagnies aériennes, destinations) intègrent de plus en plus les principes de développement durable au sein de leur politique de gestion et démontrent ainsi l'ampleur croissante de ce nouveau créneau. Toutefois, des limites subsistent et tendent à remettre en question l'avenir de ce phénomène. La première limite est liée à la demande, est-elle réellement suffisante ?
S'agit-il d'un engouement éphémère ? C'est-à-dire d'une simple mode ou au contraire d'une nouvelle réalité ? La seconde limite concerne les motivations réelles des professionnels. Derrière ces nouveaux engagements semblent parfois se cacher des intérêts purement économique et marketing. Enfin, les multiples textes, chartes et certifications traduisent surtout un manque réel de transparence et de repères pour les consommateurs et posent le problème de la création d'un label unique pour le secteur, des critères d'évaluation et de l'organisme évaluateur.
[...] La réponse est oui. En plus, c'est légal. Cela se passe à Tourrettes au domaine de Terre blanche, un lieu clos d'ultraluxe inauguré en mars 2004. Magnat allemand de l'informatique, Dietmar Hopp y a investi 200 millions d'euros, sur 266 ha. On y trouve un hôtel avec 115 suites, deux golfs, cent villas en projet (dont 15 réalisées et 15 lancées) Pour arroser ses golfs, le domaine de Terre blanche a le droit, par arrêté préfectoral, de prélever m3 d'eau brute (non potable) par an dans le lac artificiel tout proche de Saint-Cassien. [...]
[...] c. d. Un foisonnement de textes Les textes issus d'organismes internationaux Une charte nationale Les chartes et certifications associatives Les engagements des professionnels a. b. c. Un besoin de consommer autrement L'évolution générale des comportements Le profil des touristes responsables Des attentes fortes pour demain III. Le tourisme haut de gamme responsable : un avenir prometteur a. b. [...]
[...] Cependant il contribue à asseoir la spécificité du Costa Rica et à crédibiliser son positionnement vis-à-vis du marché touristique. Du moins vis-à-vis des tours opérateurs. La certification fonctionne dans une relation de professionnel à professionnel mais c'est un outil limité vis à vis du consommateur final pour l'instant admet Ronald Sanabria. Rassemblés au niveau du continent, les dix-sept programmes de certification et quelque quarante autres organisations sont déjà plus visibles, depuis l'Europe. C'est le but du Sustainable Stewardship Council (STSC) qui les rassemble, sous une centaine de critères communs. [...]
[...] -Pour une sélection sans discrimination, les recruteurs ont mis en place de nouvelles mesures : offres d'emploi sans référence d'âge, dossier de candidature sans photographie. économique Sur le plan -Investir et dépenser de manière responsable -Unifier le territoire européen avec TGV -Développer le transport de proximité -optimiser les échanges de marchandises avec le fret -Depuis 2006, les critères du développement durable utilisés pour l'évaluation des dossiers d'investissement sont également appliqués aux offres des fournisseurs par la Direction des Achats http://www.developpementdurable.sncf.com/dev_home.html 3.5 Des territoires qui se spécialisent éco-destination de luxe Depuis quelques années, on assiste à une spécialisation de certaines régions du sud sur un écotourisme haut de gamme. [...]
[...] En 2004, la Société internationale d'écotourisme constate que la catégorie hôtelière éco s'est développée trois fois plus vite que le reste de l'industrie. S'il s'agit encore d'une niche, elle n'en représente pas moins un potentiel intéressant, que différents opérateurs ont commencé à exploiter, y compris les grandes chaînes hôtelières. EcoResort Developpment and Consulting a évalué le potentiel de consommateurs à 50 millions de voyageurs dans le monde47 En 2005, l'organisme Small Luxury Hotels of the World (SLH) a d'ailleurs créé le Caring Luxury Award (prix du luxe bienveillant) pour ses propriétés écologiquement viables : certains hôtels se sont engagés à apporter leur soutien à l'environnement, l'économie et la société dans laquelle ils opèrent Allant depuis la protection des tortues qui viennent pondre sur la plage (Costa Rica) jusqu'à des habitats écologiques (Indonésie) en passant par des partenariats avec des artisans locaux, participation à des initiatives culturelles et sociales locales. [...]
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