Le secteur de l'automobile est devenu, ces dernières années, le 3ème pôle économique du pays et la croissance rapide et la transformation de ce secteur en Chine constituent l'un des changements les plus notables et les plus significatifs dans l'histoire mondiale de l'industrie automobile (croissance de 38% en 2002 contre seulement 1% dans le reste du monde). Ce secteur représente désormais un des « pôles » de la consommation chinoise.
Il y a seulement une dizaine d'années, l'industrie automobile chinoise se composait de milliers de petites entreprises fragmentées et d'entreprises d'État aux capacités techniques restreintes, coupées le plus souvent les unes des autres et aussi de l'économie mondiale. De plus, l'industrie automobile est dominée par plusieurs grandes entreprises d'État chinoises intégrées, qui sont de plus en plus capables de répondre à la demande intérieure en augmentation constante et qui exportent déjà des produits dans d'autres parties du monde.
Cette industrie est en voie d'être bientôt le troisième producteur national de véhicules, derrière les États-Unis et le Japon. Ainsi, la production totale de véhicules en Chine a dépassé pour la première fois les 4 millions d'unités en 2003. C'est pourquoi, la Chine est devenu le nouvel eldorado des constructeurs automobiles étrangers comme le groupe américain General Motors, les groupes européens comme PSA Peugeot Citroën et Daimler Chrysler ou encore le groupe japonais Toyota, pour ne citer que les principaux.
L'arrivée des grands constructeurs de la Triade sur le marché automobile chinois favorise-t-elle ou non le développement économique et social de la Chine depuis son entrée dans l'OMC ?
Dans un premier temps, nous exposerons brièvement l'entrée de la Chine dans l'OMC et évaluerons les conséquences sur l'économie chinoise.
Dans un deuxième temps, nous étudierons les différentes stratégies des grands groupes automobiles européens, américains et japonais.
Dans un troisième temps, nous tenterons de comparer les différentes stratégies mondiales en développant plus précisément les points forts et les points faibles de chaque stratégie puis nous tenterons de dégager les opportunités et menaces du marché chinois. Enfin, nous évaluerons les conséquences positives et négatives de l'implantation des grands groupes de l'automobile sur le marché chinois du travail et sur l'environnement.
Enfin, dans une conclusion argumentée, nous ferons une synthèse des idées développées lors de notre exposé puis nous tenterons d'exposer les différents projets en cours dans le secteur automobile et les conséquences prévisibles sur l'économie chinoise.
[...] D'ailleurs, la tenue, en 2008, des Jeux olympiques de Pékin sera l'occasion pour la Chine de symboliser sa volonté : véhicules «propres» seront déployés pour l'événement. Même ainsi, la Chine qui a ratifié en 2002 le protocole de Kyoto quittera le deuxième rang des pollueurs de la planète, qu'elle occupe actuellement, pour passer au tout premier. Elle dégagera alors des masses colossales de gaz à effet de serre qui aggraveront le changement climatique en cours. Conclusion Le jour où la Chine s'éveillera . disait-on naguère, en laissant planer une menace géante sur la planète. [...]
[...] On estime généralement que l'entrée en force des constructeurs japonais sur le marché chinois s'explique premièrement par la perspective d'une ouverture accrue du marché chinois avec l'adhésion de la Chine à l'OMC; et deuxièmement, parce que la tenue des Jeux Olympiques de 2008 à Beijing va assurer un développement rapide et durable de l'économie chinoise. Ce point de vue a d'ailleurs été confirmé par M. Fujio Cho, P.D.G de Toyota, qui a signalé à la presse que ces deux facteurs ont joué un rôle décisif pour la coopération entre Toyota et le Groupe automobile 1. Aujourd'hui, à Beijing des ménages disposent d'un véhicule automobile, un des records sur le plan national. [...]
[...] Honda pense ainsi être capable de réduire ses coûts de fabrication par rapport au Japon de (Libération, avril 2004) Business Week dresse un portrait, en avril 1997, de M. Okuda, président de Toyota, qui, selon le magazine, insuffle un nouveau dynamisme et une nouvelle philosophie au groupe : sa stratégie, basée notamment sur un effort particulier d'adaptation à chacun des marchés, commence à porter ses fruits. La croisade menée par M. Okuda pourrait faire de Toyota un acteur plus que jamais incontournable du marché mondial de l'automobile. Le toyotisme force l'admiration, y compris de ses concurrents. [...]
[...] L'un est en Chine, l'autre est en Italie. Ce dédoublement des équipes est profitable car les méthodes de management et d'organisation des chinois et des Italiens sont très différentes : en effet, les responsables italiens estiment qu'il faut guider leurs homologues chinois pour que leurs véhicules connaissent un réel succès. Fiat produit actuellement à Nankin avec le groupe automobile local, Yuejin, des voitures particulières Palio et Siena ( voitures fabriquées en 2003) et des utilitaires Daily ( utilitaires fabriqués par an). [...]
[...] Ainsi, la production totale de véhicules en Chine a dépassé pour la première fois les 4 millions d'unités en 2003. C'est pourquoi, la Chine est devenue le nouvel eldorado des constructeurs automobiles étrangers comme le groupe américain General Motors, les groupes européens comme PSA Peugeot Citroën et Daimler Chrysler ou encore le groupe japonais Toyota, pour ne citer que les principaux. L'arrivée des grands constructeurs de la Triade sur le marché automobile chinois favorise-t-elle ou non le développement économique et social de la Chine depuis son entrée dans l'OMC ? [...]
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