Les énergies sont au centre des préoccupations de tout pays. Dans un monde où la consommation ne cesse de s'accroître, les besoins énergétiques augmentent de manière considérable tandis que les réserves quant à elles s'épuisent. Chaque pays a une situation énergétique particulière dépendant des ses ressources disponibles et de sa politique. Il existe donc de fortes rigidités sur le marché de l'énergie qui empêchent le changement, la « transition énergétique » aussi bien dans la structure que dans les comportements.
Le contexte géopolitique étant toujours plus complexe, les énergies sont devenues source de rivalités et de pouvoir. En effet, ces dernières années, de plus en plus de conflits ont émergé sans que les institutions internationales telles que l'ONU ne puissent les régler de manière diplomatique.
Les principales régions exportatrices de pétrole et de gaz naturel (Moyen Orient, Russie, Maghreb, Afrique de l'Ouest) sont des zones politiquement instables. Le secteur international de l'énergie est aussi caractérisé par des incertitudes économiques, juridiques et parfois des éléments de force majeure. Face à ces risques, la sécurité des approvisionnements est devenue un facteur prioritaire pour tous les pays. La consommation d'énergie mondiale dépend à hauteur de 40 % du pétrole, les profits dégagés par celui-ci sont donc au cœur de la problématique économique et géopolitique.
Dans quelle mesure doit on modifier notre consommation d'énergie dans un secteur où persiste des tensions économiques et politiques, afin d'éviter de compromettre le développement des générations à venir ?
Après avoir exposé les différents conflits liés aux différentes énergies, nous verrons quels sont les impacts sur l'environnement et sur le développement durable ainsi que les solutions à exploiter telles que les énergies renouvelables.
[...] Il apparaît comme une prise de conscience du gouvernement russe de se tourner directement vers les pays occidentaux. La crise russo-ukrainienne du gaz menace donc également l'approvisionnement de l'Union Européenne qui importe de son gaz de la Russie. Encore aujourd'hui les prix de vente du gaz qu'accorde la Russie à ses pays satellites comme la Biélorussie, sont très en dessous des coûts réels de production, ce qui explique aussi une très grande inefficacité du système énergétique en général. Finalement, ce conflit a réussi à aboutir à un accord conclu début janvier qui permet d'enterrer la hache de guerre et de trouver un compromis concernant le prix du gaz. [...]
[...] Cependant, ce système est en train de changer au profit de l'énergie fossile et de manière beaucoup moins importante en énergie éolienne. b. L'Union Européenne Les principales énergies utilisées sont l'énergie fossiles le nucléaire 31,1% et l'énergie hydraulique 10,6%. Les énergies exploitées diffèrent de manière considérable entre les pays. La Norvège produit 99% de son électricité au moyen de l'hydraulique. En France 78,4% de la production de l'électricité est réalisée par le nucléaire (afin de limiter sa dépendance vis à vis des énergies fossiles comme le pétrole, le gaz et le charbon). [...]
[...] Conclusion Le marché de l'énergie est donc un marché où persistent de nombreuses tensions entre les différents acteurs. L'énergie est en effet souvent prise en otage par les puissances énergétiques afin de faire valoir leurs intérêts et de s'imposer sur la scène internationale. Les enjeux géostratégiques et politiques sont dominants et prennent souvent le pas sur les préoccupations environnementales et sur l'épuisement des ressources. Notre environnement est en effet de plus en plus menacé par l'émission de gaz à effet de serre dû à l'insouciance des Etats et à la course à la croissance. [...]
[...] Ce résultat place la Chine au second rang mondial, après les États- Unis. Deuxième puissance économique, la Chine est aussi le second consommateur d'énergie de la planète (toujours derrière les États-Unis avec 10% de la consommation d'énergie primaire. Un chiffre qui devrait progresser de 40% d'ici à 2020. Les Etats-Unis : Assurant l'essentiel de la production d'énergie des pays industrialisés, les énergies fossiles constituent leur ressource vitale. Les États-Unis, par exemple, dépendent pour 85% du pétrole, du gaz naturel et du charbon pour satisfaire leurs besoins énergétiques croissants. [...]
[...] D'autre part, des éléments comme la santé humaine, les matériaux de constructions, les récoltes agricoles, les effets du réchauffement climatique, l'environnement sonore, l'état des écosystèmes est susceptible d'être touchés par les externalités négatives liées à la consommation et à la production d'énergie. Selon les estimations de la Commission Européenne, la production éolienne, l'électricité nucléaire et certaines technologies de la biomasse sont les productions qui provoquent le moins d'externalités négatives. Cependant, aucune forme d'énergie n'est parfaite et la diversification des sources d'énergie s'impose comme prioritaire. Utiliser l'énergie efficacement Un des problèmes principaux de l'énergie est son faible coût qui fait que l'individu fait peu attention à sa consommation. Il faut donc, pour réduire la consommation d'énergie, mener une politique d'incitation et d'information. [...]
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