Après la crise financière coréenne de 1997, les règlementations ont été assouplies, permettant l'ouverture du marché aux investissements étrangers et aux entreprises. De plus, l'évolution des mentalités dans le pays a été à l'origine de la création de nouveaux besoins, auxquels les entreprises étrangères ont su répondre. Les entreprises françaises se sont implantées en Corée pour bénéficier de l'importance du marché intérieur (48 millions d'habitants) et de la main d'œuvre qualifiée qu'offre le pays. En effet le marché coréen peut être considéré comme un marché complémentaire du marché chinois, et sert parfois de tremplin aux entreprises françaises qui souhaitent conquérir le marché chinois. D'autre part, la Corée est connue pour son leadership dans plusieurs secteurs tels que la construction navale et les biotechnologies, elle représente ainsi un partenaire technologique considérable pour la France. Plusieurs grandes compagnies françaises sont aujourd'hui implantées en Corée. Parmi elles, des entreprises spécialisées dans la technologie de pointe (Rhodia), les pharmaceutiques (Sanofi) ou le luxe (LVMH).
[...] Le dynamisme des échanges intragroupes Les échanges intragroupe des grandes compagnies françaises connaissent un fort dynamisme en Asie, mais sont très concentrés au niveau géographique. La Corée du Sud fait partie des pays d'Asie où les échanges intragroupes français sont les plus forts. Toutefois, la Chine et Singapour restent les premiers dans ce domaine. Ce qui caractérise le mieux le marché coréen, c'est la rapidité. De 1965 à la crise financière, la Corée du Sud affichait un taux de croissance de puis depuis 1997, la croissance est de 6%. Les entreprises françaises s'installent donc dans ce pays pour bénéficier notamment de cette caractéristique. [...]
[...] Après avoir connu certaines difficultés pendant la crise financière, elle a réussi à créer une nouvelle société, POLYTECH. De même, LAFARGE s'est implantée en Corée en 1998. Aujourd'hui, avec un chiffre d'affaires de 320 millions d'euros dans le pays, elle est devenue le deuxième investisseur français en Corée. Flux d'IDE en Corée du Sud Le marché intérieur coréen : un défi pour les entreprises françaises On assiste depuis 2006 à une nouvelle tendance dans les relations franco-coréennes. Jusque-là, les entreprises françaises privilégiaient les investissements au simple commerce en Corée. [...]
[...] Cette victoire technologique ne sera pas sans conséquence sur les relations bilatérales, comme le pense l'ambassadeur de France à Séoul : "l'image de la France en Corée va se trouver modifiée et sa puissance technologique affirmée alors que, jusqu'à présent, la France restait loin de la Corée ; c'était surtout le Japon et les Etats-Unis qui en étaient les partenaires traditionnels" (Interview sur France Info du 20 août 1993). Le nombre des entreprises françaises en Corée, passé de soixante-dix en 1986 à cent dix-huit aujourd'hui, montre l'accroissement des relations économiques franco-coréennes30. [...]
[...] De plus, elle dispose d'un réseau de communication direct entre la France et la Corée. Elle agit ainsi de manière concrète et rapide en faveur des entreprises coréennes, ce qui permet à ces dernières d'accroître leur efficacité auprès de leurs clients et fournisseurs. Monsieur Michel Viger, secrétaire général d'Invest in France, présente les moyens mis en œuvre pour améliorer l'accueil des investissements étrangers en France : il a été simplifié. De plus, les services administratifs (la Délégation à l'Aménagement du Territoire et à l'Action Régionale (DATAR), les services de l'Ambassadeur Délégué aux investissements Internationaux et l'association IFN) qui s'occupent de ces entreprises internationales, vont être regroupés au sein d'une même entité. [...]
[...] Les entreprises étrangères qui décident de s'implanter en Corée du Sud ont droit à des aides et à des incitations locales. En effet, dans le secteur de la haute technologie les investisseurs peuvent bénéficier d'exonérations fiscales pendant cinq ans après la création d'une entreprise en Corée. Des zones franches ont aussi été créées, pour les entreprises de technologie de pointe, qui pourront avoir plein accès au marché coréen. Enfin, depuis 1999, il n'y a plus de contrôle des changes sur les mouvements de capitaux en relation avec les IDE. [...]
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