les questions de croissance et de développement avaient retenu l'attention des économistes classiques depuis A. Smith, l'économie du développement fait son apparition comme nouvelle branche de la Science économique dans les années 1950 alors que de nombreux pays accèdent à l'indépendance en Afrique et en Asie. On assiste ainsi à l'émergence du Tiers monde, ce qui explique le regain d'intérêt pour l'étude des économies en développement.
Faut il penser que le sous développement est un retard au développement ou au contraire qu'il est produit par le développement lui-même à travers des mécanismes de dépendance ?
[...] La croissance du revenu national, avec l'absorption progressive de main-d'œuvre par le secteur moderne, s'accompagne d'une augmentation de la part des profits, d'un accroissement de l'épargne et aussi de la formation de capital. Le secteur capitaliste continue de se développer jusqu'à la migration de toute la main- d'œuvre excédentaire du secteur traditionnel. A ce stade, les salaires commencent à augmenter. Mais, ne pouvant fonder leur croissance, comme au début de la révolution industrielle européenne il y a deux siècles, par l'utilisation de technologies simples fondées sur la main-d'œuvre, les pays en voie de développement ont vu les modèles de croissance dualiste se heurter, dans leur mise en œuvre, aux contraintes de financement. [...]
[...] Conclusion Le sous-développement est un phénomène qui a donc des causes multiples et qui plonge ses racines dans l'Histoire, mais aussi dans l'environnement sociologique et institutionnel des pays. S'il est difficile de penser aujourd'hui le sous-développement comme un simple retard de développement, voué à la disparition, il n'en reste pas moins que la situation précaire dans laquelle se trouve actuellement une majorité de la population du monde est inadmissible. On a constaté que tout en signifiant un mieux-être, le développement est par nature lui-même porteur d'inégalité, et on a parlé de développement inégal, cette qualification établissant un lien logique entre développement et sous développement. [...]
[...] Quantitativement, la ration alimentaire est quelquefois suffisante, mais qualitativement, elle ne permet pas aux populations des pays pauvres de soutenir des efforts prolongés. Transition : Cette orientation exclusive de ces économies vers le commerce extérieur nous amène à un troisième caractère : la dépendance. Les théories de la dépendance Les analyses Tiers-mondistes Le courant Tiers-mondiste correspond à toutes les doctrines qui analysent le sous-développement comme la conséquence de l'action des pays industrialisés. Pour les tiers-mondistes, le sous-développement et le développement sont les deux aspects d'un même processus. [...]
[...] Les pays sous-développés ne doivent pas subir la mondialisation (dont tous les aspects ne sont pas, loin de là, négatifs), mais au contraire, l'intégrer. la deuxième conséquence, c'est que soit traduit le droit au développement pour tous, en particulier eu égard aux débats internationaux sur le développement durable et/ou soutenable. C'est-à-dire la gestion prudente des ressources naturelles et le partage des technologies respectueuses de l'environnement, et soucieuses de l'accès de tous aux résultats de la croissance par une plus juste répartition. [...]
[...] Faut-il penser que le sous-développement est un retard au développement ou au contraire qu'il est produit par le développement lui-même à travers des mécanismes de dépendance ? Les premières analyses du sous-développement prennent deux directions : certains considèrent qu'il s'agit d'un retard de développement tandis que d'autres, les structuralistes, le voient comme un phénomène historique lié à la désarticulation des structures productives. Les solutions préconisées sont plutôt interventionnistes et fondent les projets de développement basés sur les stratégies de substitution aux importations. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture