Le sommet du G20 s'est réuni à Londres le 2 avril dernier pour débattre de la réforme du système financier actuel et d'un plan de relance économique mondial. La nécessité d'une politique de relance commune témoigne de l'insuffisance de la régulation par le marché.
Les libéraux considèrent que le marché est doté d'un mécanisme de correction automatique des déséquilibres économiques et perçoivent l'interventionnisme comme une entrave au bon fonctionnement du marché. Cette théorie n'a d'ailleurs pas suffi à éviter la crise des subprimes aux Etats-Unis et encore moins à empêcher ses répercussions sur l'économie mondiale.
La crise financière actuelle conduira-t-elle à une prise de contrôle des économies par les institutions internationales ?
[...] Ces actions ont été peu probantes du fait des sommes considérables débloquées, mais aussi parce qu'elles ont été menées indépendamment par chaque pays. L'évidence est telle que la nécessité d'une politique commune de relance est envisagée. Le sommet du G20 se réunit, mais deux camps s'opposent : plan de relance d'un côté et politique de régulation de l'autre. Trouver une entente semble être une mission impossible, mais le fait est qu'un accord a été conclu. Un premier pas qui annonce de grands changements dans le système mondial. [...]
[...] La régulation par le marché est-elle remise en cause par la crise financière actuelle ? Le sommet du G20 s'est réuni à Londres le 2 avril dernier pour débattre de la réforme du système financier actuel et d'un plan de relance économique mondial. La nécessité d'une politique de relance commune témoigne de l'insuffisance de la régulation par le marché. Les libéraux considèrent que le marché est doté d'un mécanisme de correction automatique des déséquilibres économiques et perçoivent l'interventionnisme comme une entrave au bon fonctionnement du marché. [...]
[...] Les banques vendent à perte : c'est la crise des subprimes. Pour faire face au problème, les banques ont eu recours à la titrisation c'est-à- dire à la transformation des emprunts sous forme de titres sur les marchés boursiers. Seul problème : ces titres n'ont plus de valeur et plusieurs banques étrangères en étaient détentrices. La méfiance s'installe, les banques ne se prêtent plus d'argent certaines banques font donc faillites tandis que d'autres voient leur valeur boursière en chute libre. [...]
[...] L'intervention des États doit pouvoir relayer la régulation par le marché dès que celui-ci se trouve déficient. Les politiques conjoncturelles visent à corriger à court terme les déséquilibres pouvant menacer la réalisation des objectifs économiques. L'analyse keynésienne montre que l'économie peut connaître des périodes de récession et des périodes de crise pour lesquelles il faut intervenir juste ce qu'il faut pour redynamiser la croissance. Pour stabiliser ou réguler l'économie mondiale, il existe différents moyens, dont la politique budgétaire et la politique monétaire. [...]
[...] L'équilibre entre intervention et autorégulation apparaît aussi comme une évidence. La simple réunion des États membres du G20 a instauré un climat de confiance puisqu'on a noté une hausse de en moyenne du CAC40, du footsie et de DAX. Le G20 envisage fortement de créer une nouvelle gouvernance financière mondiale. Le G20 semble porter toute son attention sur un contrôle beaucoup plus actif et rigoureux des marchés. Le risque ne serait-il pas de tomber dans une prise de pouvoir des institutions trop importante ? [...]
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