Sujet : La recherche et l'innovation sont-elles nécessaires à la survie de l'entreprise ?
Les Types de situations :
Les sociétés qui progressent grâce à l'innovation et/ou la recherche.
Les sociétés qui réalisent de la recherche et de l'innovation, sans résultat de progression.
Les sociétés qui n'innovent pas et/ou ne font pas de recherches, mais qui survivent grâce à leurs acquis. (Produits traditionnels).
Les sociétés sans innovation ni recherche qui font faillite.
[...] URL : https://www.cairn.info/revue-d-economie-politique-2004-2-page-133.htm DENIS, Myriam, in « Entreprises : se développer grâce à l'innovation », Le Figaro janvier 2009, (en ligne), http://www.lefigaro.fr/entreprise/2009/01/05/05011-20090105ARTFIG00467-entreprises-comment-innover-.php HALLOUL, Rached, « Réseaux d'alliances et asymétries du pouvoir. Microsoft et les navigateurs Internet », La Revue des Sciences de Gestion, 2006/4 (n°220-221), p. 95-106. URL : https://www.cairn.info/revue-des-sciences-de-gestion-2006-4-page-95.htm LACHMANN, Jean, « Le développement des pôles de compétitivité : quelle implication des universités ? », Innovations, 2010/3 (n° p. 105-135. URL : https://www.cairn.info/revue-innovations-2010-3-page-105.htm LIOTARD, Isabelle, « Transferts de connaissances sur internet et innovation : le rôle de nouveaux intermédiaires », Innovations, 2012/3 (n°39), p. 49-69. [...]
[...] L'innovation progressive se produit souvent en exploitant les compétences spécifiques de l'entreprise ou d'un individu (OCDE, 2004). De ce fait, la progression est plus considéré comme relevant de l'amélioration que de l'innovation. De fait, certaines sociétés prennent le parti de prendre en compte leurs innovations passées afin de survivre uniquement par leurs acquis. De fait, les améliorations sur les produits d'une entreprise qui fait le choix de ce type de stratégie renvoi pour beaucoup par de petites touches qui ne remettent pas en cause les fondements de la marque, sans prise de risque. [...]
[...] Avant d'en revenir à nos exemples, une définition de l'innovation ouverte s'impose. Cette expression, popularisé par Henry Chesbrough, envisage l'innovation comme « un paradigme d'innovation dans lequel les entreprises peuvent et doivent utiliser tant les idées développées à l'interne que celles provenant d'autres entreprises, tout en considérant les nouvelles manières de commercialiser et de faire avancer leurs propres technologies. L'innovation ouverte intègre ces nouvelles idées et ces nouvelles manières de faire dans un nouveau modèle d'affaires (re)structuré et jugé plus adéquat » (Chesbrough, 2003) Ainsi, nous pouvons prendre des exemples réussis d'entreprises qui ont fait le choix de l'innovation ouverte et qui s'est trouvé être un « choix payant ». [...]
[...] De fait, il est intéressant de remarque que cette marque n'a jamais vraiment innové durant son histoire, ce qui ne veut pas signifier qu'elle ne s'est pas améliorée. En ce sens, la mise en place en 2003, d'un moteur Porche a été considérée comme la seule véritable innovation en cent ans d'existence. Après avoir apprécié les sociétés qui s'en remettent à leurs produits traditionnels pour survivre, venons en au dernier moment de notre texte en discutant des sociétés qui n'ont pas cherché à innover et qui ont fait faillite. [...]
[...] À la lumière de ces propos, il donc pertinent de s'interroger sur les différents types de situations que peut rencontrer une entreprise. En effet, le degré d'innovation dans une entreprise peut varier selon la stratégie mise en place par cette dernière. Ainsi, selon Xavier Besnard, de l'Institut National des Statistiques et des Études Économiques (INSEE), « au cours des années 2010 à 2012, ( . ) 53% des sociétés marchandes de 10 salariés ou plus implantées en France ont innové. L'innovation ( . [...]
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