La France possède de nombreux atouts économiques : première destination touristique de la planète, deuxième exportateur au monde de produits agricoles et agroalimentaires, quatrième fournisseur de services. Ses équipements routiers, aéroportuaires, hospitaliers et de télécommunications comptent parmi les plus performants du monde.
Cependant, malgré ces atouts, la France n'a depuis le début 2000, qu'une croissance moyenne de 1,7 % par an, avec des dettes publiques les plus élevées de tous les pays de l'OCDE, et estimées à près de 80 % du PIB en 2012 si aucun changement ne venait à s'opérer. Ceci est dû notamment au fait qu'elle ne se soit pas réformée.
De plus le déficit budgétaire reste depuis 15 ans au dessous de 3 % du PIB bien que la France ait les impôts les plus élevés d'Europe. Les universités françaises sont également peu réputées à travers le monde.
La France compte près de 2,5 millions de chômeurs et près de 600 000 emplois non pourvus, la jeunesse étant la plus touchée par le chômage, près de 22 % des chômeurs.
Plus d'un million de personnes vivent avec le RMI (441 euros par personne) et seules 340 000 sont inscrites à l'ANPE. Il faut savoir que dans l'économie française les jeunes, les femmes, ainsi que les seniors sont les plus touchés par le marché de l'économie. Il faut donc opérer un changement et des réformes pour pouvoir améliorer ces chiffres et les diminuer (...)
[...] Le député de Seine-et-Marne considère que toutes les propositions méritent attention. À l'exception, selon lui, de la mise sous condition de ressources des allocations familiales, à l'opposé des valeurs que porte le groupe UMP Et la suppression des départements ? Ce n'est pas un drame de réfléchir à ce que vont devenir les départements rétorque Copé, tandis que plusieurs de ses collègues font la grimace. Jean-Paul Charié estime que les propositions inacceptables pourraient être un peu plus nombreuses, comme les quotas d'origine pour les élections ou la libéralisation des professions réglementées (notaires, taxis ou coiffeurs). [...]
[...] Le rapport ATTALI MOAL-LEVER-SALAUN 18 Le figaro le 21 mars Quatre ateliers regroupant 160 parlementaires du groupe majoritaire vont examiner les propositions de la commission pour la libération de la croissance. INFOGRAPHIE : Le top 50 des mesures Attali. Tout a commencé par une bataille de chiffres. Jean-François Copé a présenté jeudi les quatre ateliers de députés UMP chargés d'examiner les propositions du rapport Attali. Les 316 propositions puisqu'on me dit que c'est le bon chiffre précise le président du groupe majoritaire à l'Assemblée. Mais pour Jean-Paul Charié, son collègue du Loiret qui anime l'atelier Consommation, concurrence et entreprises, elles sont 315. [...]
[...] En trente ans, cette petite équipe, appuyée par une volonté politique sans faille, a atteint ses objectifs : le Nord et l'Est sont en plein expansion ; le plan routier breton a fait de Rennes et Nantes des villes rayonnantes. Des pôles d'excellence ont été créés ex nihilo : Saclay, Sophia Antipolis, Toulouse et Grenoble. Le Languedoc Roussillon, premier réservoir de moustiques d'Europe, est devenu le premier lieu d'accueil des touristes du continent. Aujourd'hui, comme il n'est plus possible, à l'échelle du monde, d'en rester à une opposition simpliste entre le Nord et le Sud, on ne peut plus opposer en France régions riches et pauvres : les inégalités nouvelles sont à l'intérieur de chaque région, entre les quartiers. [...]
[...] Trois cent seize propositions «décisions fondamentales», huit «ambitions». Jacques Attali a remis mercredi à Nicolas Sarkozy le rapport de la commission pour la «libération de la croissance» française, commission dont il a présidé les débats. Prenant la parole après l'ancien sherpa de François Mitterrand, le chef de l'État a affirmé qu'il adhérait l'essentiel» de ses conclusions. certains ont été effrayés par le contenu de vos propositions, moi je les trouve plutôt raisonnables dans l'essentiel», a ajouté Nicolas Sarkozy, égrenant nombre des pistes évoquées par la commission et qu'il entend mettre en vigueur. [...]
[...] La France est sur la pente du "déclin relatif", aujourd'hui sixième puissance mondiale en PIB et dix-neuvième en PIB par habitant, quand elle était quatrième en PIB et huitième en PIB par habitant en 1980. Mais elle dispose de nombreux atouts, comme sa "natalité élevée", son "système d'éducation et de santé de haut niveau", ses infrastructures, ses "entreprises créatives" . En appliquant les mesures préconisées par le rapport Attali, la France pourrait obtenir, d'ici fin 2012, un point de croissance potentielle supplémentaire et ramener le taux de chômage à promet la commission. [...]
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